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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 13:12

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Pendant que nos vaillants prédécesseurs, Claude et Lyne affrontent les inondations, les chasses à l’homme, et autres tribulations, nous faisons pâle figure à Sainte-Adèle, au nord de Montréal, chez nos amis Annie et Renato. Il y de quoi : la pluie qui a accompagné notre arrivée, et le nounours qui nous surveille. La photo en fait foi.

 

Quoique... pour ce dernier, la garde se prolonge depuis une trentaine d’années, depuis qu’il avait décidé de chiper le repas de Renato, et que celui-ci ne l’entendait pas de cette oreille. Ce fut son dernier repas. Maintenant il prend toute sa place dans la salle à manger. Un Grec de la grande époque y eût vu la version québécoise du supplice de Tantale. D’autant que la cuisine d’Annie et de Renato était réputée lorsqu’ils tenaient leur restaurant... et qu’elle continue à l’être. Ma balance le prouverait sans difficulté, si je lui laissais la parole. Mais qu’elle n’y compte pas trop !

 

Le 24 juin, est la fête nationale du Québec, pas du Canada. Attention aux gaffes ! Fête mouillée de pluie, mais moins arrosée à Québec qui, cette année, avait décidé d’interdire la consommation d’alcool personnel dans les rues. À Montréal, ce fut Robert Charlebois qui se chargea d’envouter la foule avec ses grands succès. Ah ! Lindberg.

 

Mais la reprise de Frédéric de Claude Léveillé, récemment disparu, ne fut qu’une soupe refroidie une chorale de mauvais boys-scouts sans rythme, sans « punch ». Et pourtant, que cette chanson est belle, plus de quarante ans après sa création.

 

Certains peuvent accuser Claude Léveillé de ne pas avoir su se renouveler. Tant pis ! Il reste Frédéric... « Je me fous du monde entier... »

 

D’ici quelques jours nous prendrons la route de l’ouest. En route vers d’autres paysages et d’autres nounours. Grrrr !

 

À bientôt, et n’oubliez pas de vous abonner. Vous savez pourquoi.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 22:09

 

Ci-dessus, le chum et son médecin personnel,

le Dr Mike Marcoux

de Volkspro

Cet article inaugure une série de cartes postales. Autant dire que l’auteur est reparti en voyage. Encore ! Diront certains. Et pourquoi pas, puisqu’internet permet de continuer à travailler, à transmettre, bien que plus irrégulièrement, les nouvelles et les relations nécessaires à l’élaboration de Lettropolis.

 

Ainsi Paris a défilé sous les ailes de notre Airbus A330, Paris en un jour de grève de RER, comme c’était le cas lors du dernier départ et du précédent retour. J’ai l’impression que les responsables de certains syndicats suivent mes déplacements, et que, à ma façon, j’influence la politique sociale de ce pays. Mais je ne dois pas être le seul dans ce cas, si je veux bien croire d’autres passagers du bus qui nous emmène vers Roissy.

 

Oublions cela... ou faisons contre mauvaise fortune bon vol, et récupérons le chum qui nous attend à Montréal, et, direction Saint-Jean-Baptiste où Mike tient son garage.

 

Les lecteurs anciens savent déjà qui est Mike Marcoux, ce garagiste sympathique et efficace qui connait son VW sur le bout des doigts. Et nous avons eu bien de la chance de faire sa connaissance.

 

Il a déjà réparé en un quart d’heure des pannes sur lesquelles de « très sérieux concessionnaires et autres garagistes » avaient « séché » pendant quelques heures.

 

Qui plus est, il est le seul, je dis bien le seul, à m’avoir écouté lorsque je disais que le blocage de différentiel avant ne fonctionnait pas. Et le seul à m’avoir montré qu’il ne pouvait pas fonctionner, car une pièce essentielle manquait, « cannibalisée » par un ancien intervenant !

Pièce manquante trouvée, installée avec, en prime, l’usinage d’un raccord spécial, le système fonctionne parfaitement, l’essai faisant preuve. Chauffage installé, autre fonction importante car le départ se profile vers les Territoires du Nord-Ouest.

 

En plus, pendant qu’il agit, Mike montre la progression du travail, explique des détails qui peuvent se montrer utiles par la suite. Nous échangeons d’autres propos sur le travail en général, la nécessité d’une recherche de la qualité et du service, et même, sur la littérature, car il a une prédilection pour les biographies de sportifs... et il se trouve que nous partageons cela. Évidemment, je ne le lancerai pas sur le terrain du hockey sur glace. Trop glissant pour moi.

 

Alors, si vous avez besoin d’un coup de main sérieux et honnête pour votre VW vanagon ou autre camping-car, dans la région de Montréal, une seule adresse :

 

Mike Marcoux     http://volkspro.typepad.com/

 

 

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NB : Si vous voulez suivre les nouvelles aventures du chum, abonnez-vous à ce blog. (inscription dans la colonne de droite). En effet, sur la route, trouver des connexions internet est aléatoire. Refaire des listes d’envoi augmente le risque de rupture de connexion. Il faut parfois une heure pour en retrouver une autre.

Merci de le comprendre et d’agir en conséquence.



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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 08:39

 

Quand on marche sur la tête, il est normal que les cheveux puent, et que les idées soient folles.

 

L’association de l’eurocratie à la biocratie, assaisonnée au principe de précaution nous en a fourni la preuve éclatante.

 

« Bio » n’est ni synonyme de pureté, ni de santé, ni de bonheur. Mais quand la communication sur le « bio » remplace l’hygiène élémentaire, quand le principe de précaution – manipulé par le mec qui a fondé sa carrière en tripatouillant le cul des vaches – remplace la saine gestion de la prévention, alors on a le délire du concombre tueur.

 

Car le fameux ecoli, écoli, icoli, eceh, ikérikia (comme je l’ai entendu) est un colibacille, un bacille du côlon, qui, soyons très précis, vit dans la merde, se propage dans la merde, par les eaux sales, les mains sales, et autres véhicules merdeux (exception faite de certaines contaminations vésicales : toutes les femmes qui ont eu des cystites récidivantes connaissent bien le colibacille).

 

Les raisons de sa virulence (faculté de se reproduire) et de sa pathogénicité (faculté de donner des symptômes) sont des problèmes scientifiques très ardus. Le lieu exact de la contamination première est une enquête de police scientifique. Cela est passionnant pour les spécialistes.

 

Mais le délire a été de belle envergure. L’europe (avec un « e » très minuscule) a montré sa faiblesse structurelle. Ces euro-technocrates sont mis en échec par un colibacille. Dans les temps anciens ils se seraient couverts les cheveux de cendre. Aujourd’hui, d’autres suggestions sont possibles. De plus, il paraît que c’est bon pour les chauves.

Mais dans le flot délirant qui a accompagné cette crise, les conseils d’hygiène alimentaire de première nécessité ont été oubliés ou noyés.

 

Car dès qu’on a spécifié la souche en cause, on connaissait la température à laquelle le germe est détruit. Ah oui ! Mais manger « bio », sans rincer les légumes à grande eau (pour ne pas gaspiller), sans faire chauffer (pour ne pas augmenter son empreinte carbone), sans se savonner les mains (pour ne pas polluer l’eau ou par simple mauvaise habitude)...

 

Les extraordinaires avancées techniques de la médecine ne sont rien si sont perdues les bases des soins du corps et de l’esprit, autrement dit, le bon sens.

 

Qu’une réduction des produits et techniques de forçage des cultures soit nécessaire est une évidence. Qu’elle soit remplacée par un autre gavage de l’esprit n’est pas un progrès. La solution est forcément dans un équilibre raisonné. Une fois de plus...

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 07:19

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Il s’agit de tenue, au sens vestimentaire et au sens structurel.


Les tenues de tous les corps constitués qui participent d’une autorité ou d’une fonction, sont des éléments constituants de cette autorité. Le gendarme, l’académicien, le juge, le soldat, l’ecclésiastique, le médecin, le pompier, portent des tenues dont le sens symbolique n’est jamais inférieur à la fonction pratique, tant par la charge historique dont elles héritent, que par les marques distinctives qu’elles arborent.

 

D’une certaine façon, la tenue symbolique la plus partagée et la plus en vue d’une nation est son drapeau.

 

Se référer à une tenue est un comportement si profondément humain que personne ne s’étonne que des groupes plus ou moins opposants à toute autorité, des personnes qui vantent leur individualité, arborent des tenues distinctives quasi uniformes.

 

Dans le cas particulier de l’armée, les lois de la guerre imposent le port de cette tenue distinctive.Il y a pour cela d’évidentes raisons techniques. À chaque type de glaive – au double sens propre et figuré – répond un type de cuirasse, et réciproquement. Si l’outillage varie, le processus, lui, est invariant en son essence.

 

Mais l’invariance est aussi dans le respect de la tenue, qui porte autant sur l’estime de soi que sur le regard des autres, qu’ils soient alliés ou adversaires. Une tenue ne se modifie qu’en groupe, pour marquer un esprit de corps. Il peut arriver, que certaines missions d’infiltration imposent à des unités spéciales un déguisement de circonstance. On sait alors que d’autres lois s’appliquent, avec des risques bien supérieurs, en cas de découverte par l’ennemi.

La notion de tenue est si forte, que même des maquisards finissent, progressivement, par en adopter une esquisse.

 

À l’échelle de la personne, considérée hors de son travail, chaque individu porte un ou plusieurs éléments symboliques qui sont autant de marques distinctives pour les autres, ou de rappels personnels à des choix de vie. Est-ce la facture du bijoutier ou le symbole que regarde la jeune fille qui vient de se fiancer ? Est-on plus marié avec une alliance en diamant ou en or ? Porte-t-on pour rien une croix, une étoile de David, une main de Fatma ?

 

Mais il n’est pas anodin que le même mot porte le double sens de vêtement, et de comportement. Ceux qui répètent sans aller plus loin que l’habit ne fait pas le moine, n’ont pas considéré une réalité plus profonde de ce proverbe que l’on devrait poursuivre ainsi : … mais le moine fait l’habit, le moine impose l’habit.

 

Alors, ces éléments étant bien considérés, il faut en revenir au témoignage du père de Pommerol.

 

Quoi que peuvent ânonner certains généraux, quel que soit le contexte, et quel que soit l’allié – et tous ses retournements possibles – aucune vexation, aucune entrave, aucune soumission ne doit être admise. Quelque prétexte que l’on invente pour justifier ces comportements, le résultat en sera toujours une amputation pour celui qui la subit, et une dévalorisation au regard de l’autre.

 

Que l’on partage un repas selon les rites de l’un ou de l’autre, pour témoigner d’un engagement réel et d’une volonté de connaissance respective, est une nécessité relationnelle et un enrichissement respectif. Qu’on se le fasse imposer – surtout dans un cadre militaire – est déjà une défaite. C’est aussi un mépris sans limites envers ses propres hommes qui risquent leurs vies et qui peut-être, aux moments les plus critiques, auront besoin de leurs symboles les plus forts.

 

En tant qu’ecclésiastique, le père de Pommerol a eu raison de parler de soumission. En langage militaire, dont l’amplitude va de la verdeur à la rigueur, d’autres mots sont possibles, de c....ie à trahison.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 06:50

 

Faisant suite mon article intitulé Le sabre, le goupillon et le burnous, nous changeons de siècle, tout en restant dans la même veine : comprendre les relations intra et inter-culturelles, en pratiquant – c’est le verbe qui convient – de façon telle que chacun conserve sa dignité structurelle.


Décidément, les temps sont riches en occasions de réfléchir. Une fois n’est pas coutume, je reprends une longue citation, et plus encore, le contenu intégral d’une lettre. Elle m’est envoyée par un de mes correspondants, et émane du père Benoît Jullien de Pommerol.


" Monsieur le Ministre,

 

Après la publication malheureuse, sur Internet et dans la presse, de mon rapport de fin de mission en janvier dernier, j’ai délibérément choisi de garder le silence et de refuser toutes les sollicitations (articles, conférences, etc.), afin de laisser les autorités militaires et vos services travailler et enquêter dans la sérénité, attendant d’être moi-même interrogé.

 

Cela me semble aujourd’hui vain, puisque vous publiez, au Journal officiel du 17 mai 2011, une réponse à la question écrite de Monsieur le député Bouchet (question n° 100539 au JO du 22/02/2011), dans laquelle vous mettez en cause l’exactitude des faits que je rapporte, sans que jamais je n’aie été entendu par ceux qui ont mené les enquêtes aboutissant à cette conclusion. Ni les autorités militaires, ni la DPSD, ni vos services,
personne ! Quelle étrange façon d’enquêter…

 

J’aurais pourtant pu vous préciser le sens de ma démarche. Je le fais donc ici, et publiquement, puisque mon honnêteté est maintenant mise en cause publiquement. Ce que je dénonce dans le rapport n’est en fait que le prolongement de ce qui se passait il y a vingt ans, lors de la guerre du Golfe. Déjà, la soumission à l’islam y est flagrante.

 

Cela commence à l’arrivée au port de Yanbu (Arabie Saoudite), lorsque les soldats français débarquent des bâtiments de la Marine nationale. La police religieuse saoudienne les attend au bas de la passerelle, vérifiant, en écartant les cols de treillis, que les militaires ne portent pas de croix autour du cou ; et si c’est le cas, la croix est retirée, mise dans une enveloppe et retournée en France.

 

Avant même d’arriver, des consignes incroyables ont été données : ne pas transporter de porc ou d’alcool dans ses bagages ; ne pas s’en faire envoyer dans des colis (la prévôté a même la mission sur place de le vérifier en ouvrant des colis au hasard, confis quant et détruisant les victuailles interdites par l’islam) ; ne pas arborer de croix rouges sur les véhicules sanitaires…

 

Tout cela en dit long sur l’état d’esprit de la mission et ceci jusqu’au bout…
 

  Au retour, après des morts et tant de blessés, transitant par Yanbu pour partir vers la France, nos convois routiers sont obligés de faire des dizaines de kilomètres supplémentaires pour contourner notamment la ville de Zilfi, interdite aux non-musulmans.

 

Quelle incompréhension chez nos admirables soldats qui l’acceptent, malgré tout, sans que le pouvoir politique ne s’en offusque, trouvant sans doute cela normal.

 

En fait, il y eut une réaction : celle du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Pierre Chevènement. Indigné par l’interdiction des concerts d’Eddy Mitchell prévus à Noël 1990, il annula, en guise de protestation, un entretien avec son homologue saoudien. En exprimant ses regrets, il précisa que « les chansons d’Eddy Mitchell ne menacent pas les valeurs islamiques, pas plus qu’elles ne menacent en France les valeurs chrétiennes ». Que les valeurs chrétiennes soient menacées par les consignes saoudiennes interdisant les croix, les aumôniers militaires ou les objets religieux non musulmans en général ne sembla pas gêner vraiment le ministre.

 

Doit-on aussi accepter sans s’indigner, Monsieur le Ministre, le fait que les forces françaises offrent aujourd’hui en Afghanistan des tapis de prière à la gloire de l’Arabie Saoudite (avec les cimeterres et le palmier) ? Je tiens un exemplaire à votre disposition, envoyé par des soldats français lassés de tout cela.

 

Doit-on accepter sans s’indigner que les forces françaises offrent une mosquée au village de Landakhel, bâtiment construit grâce à l’argent du contribuable français ? Qu’il soit imposé à des militaires féminins de se couvrir la tête au nom de l’islam ? Qu’il soit décidé par un général que tous les soldats français de sa zone mangeraient halal, qu’on organise un repas de fin de ramadan au profit des Afghans, etc. ?

 

Les Saoudiens, en 1991, ne nous avaient pas imposé tout cela. N’est-il pas choquant que nos propres chefs, dans notre armée républicaine et laïque, décident de nous l’imposer en 2010 ?

 

Je vous l’assure, Monsieur le Ministre : les faits que je rapporte ne sont ni “exagérés” ni “approximatifs”, pour reprendre les termes utilisés à mon égard dans votre réponse à Monsieur le député Bouchet.

Vous affirmez qu’un « militaire féminin a reçu l’ordre de se couvrir les cheveux pour se protéger ». La protéger de qui, de quoi ? « Des regards d’un certain nombre d’Afghans ? », fut-il répondu à Mgr Ravel. Puisque cet ordre de se couvrir les cheveux n’est plus donné aujourd’hui, j’en déduis que les Afghans n’ont plus de “regards”. Marchent-ils les yeux fermés ?

 

Vous écrivez que ce fut « pour remplir une mission particulière ». Tous ceux qui ont assisté à cette scène savent que ce n’est pas la réalité. Mais quelle mission particulière pourrait requérir que les féminines couvrent leur tête avec un chèche ? Et sachez qu’il ne s’agit pas que d’un seul militaire féminin. Il y eut plusieurs cas. Je tiens des photos et des témoignages à votre disposition. Peut-on justifier cela par “un contexte opérationnel spécifique” ? Un contexte qui serait alors propre à la France puisque les autres pays de la coalition ne demandent pas cela.

 

Le fond du problème, Monsieur le Ministre, est que nous n’avons pas de consignes claires. Mgr Ravel évoque cette lacune dans son interview du 19 mai à Valeurs actuelles, à propos des « lignes directrices sur le juste et le légitime ». Notre évêque aux armées affirmait aussi le 23 février 2011 (dans la Nouvelle République) que « les chefs doivent mener une réflexion pointue afin de définir des consignes claires pour ceux qui sont sur le terrain ». Il serait temps d’avoir ces consignes. Cela fait dix ans cette année que nous sommes engagés en Afghanistan. Comme “consigne claire”, je reçois de la part d’un général un courrier, approuvé par le chef d’état-major de l’armée de terre, m’expliquant combien j’ai tort, me précisant ceci : « Une fillette au bras d’un adulte ou des femmes voilées ne sont pas en soi choquant! Et même demander à un sous-officier féminin de se couvrir la tête pour éviter d’éventuelles convoitises ou regards déplacés peut se révéler judicieux. Cela dépend du contexte local. »

 

Je me souviens, Monsieur le Ministre, des larmes des femmes afghanes voyant nos militaires féminins vivre “normalement”, sans le joug du voile. Je ne peux alors m’empêcher de penser que ce général est gravement décalé. Mon interprétation des faits serait, selon votre réponse, en « total décalage » avec « la finalité de l’engagement opérationnel de la France en Afghanistan ». Mais si je me réfère à ce que disait en 2008 le chef de l’État, chef des armées, le président Nicolas Sarkozy, qui est vraiment en décalage ? N’expliquait-il pas que nous étions aussi en Afghanistan pour, qu’un jour, les femmes afghanes n’aient plus à porter la burqa ? C’est bien l’ordre d’imposer le voile à nos féminines qui me semble « en total décalage avec la finalité de l’engagement opérationnel de la France en Afghanistan ».

 

Jusqu’à quand, Monsieur le Ministre, resterons-nous dans le flou et laisserons-nous tant d’amertume dans le cœur de nos soldats qui remplissent, malgré tout, si excellemment leur mission sur ce théâtre si difficile ? Me tenant à votre entière disposition si vous souhaitez m’entendre sur ces sujets, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération."

Père Benoît Jullien de Pommerol, aumônier du 2erégiment étranger de parachutistes de Calvi, actuellement coordinateur JMJ du diocèse aux armées (Journées mondiales de la jeunesse, à Madrid du 16 au 21 août).



Cette lettre suffit à justifier mon titre. Bien que le père ne soit qu’aumônier, il porte haut et fier la crosse de son évêque, quand on croit comprendre que certains militaires ne la placent qu’en l’air. Je suis sûr, que ministre et féaux généraux peaufineront toutes les arguties de la mauvaise foi pour justifier leurs conduites... et leurs promotions. Car, ne nous y trompons pas, dans l’armée comme ailleurs, il y a des « généralisables », et certains plus que d’autres. Je ne m’abaisserai pas à parler pour eux. Au contraire, je souhaiterais élever quelques réflexions qui dépassent et sous-tendent les réflexions du père Pommerol, dont l’esprit me paraît aussi pétillant que la situation ne l’est pas.


Mais il y a plus grave, car, au-delà des exemples cités qui mériteront un article complémentaire, le père de Pommerol porte le doigt sur le mal profond qu’ils sous-tendent : la soumission à l’Islam. Mais loin de moi l'idée de dénigrer l'Islam ou ses fidèles. Je pense que le mal est plus profond encore, que l'Islam, en tant que force vive, ne fait qu'occuper le terrain abandonné par des suicidaires moribonds, ces inconsistants qui nous gouvernent.

 

Nous en reparlerons.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 09:31

 

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Il y a quelques jours, passait, avec une trace d’humour dans la voix du journaliste d’une grande radio, l’information selon laquelle un groupe de chrétiens, curé en tête, avait processionné dans les champs de Marseille-en-Beauvaisis (Oise) pour demander la pluie. Le Parisien a accompagné cette manifestation d’une belle illustration que nous reprenons et d’une explication adéquate sur la messe de rogations, dite par le père Cyprien.

 

On imagine que la nuance ironique du journaliste radiophonique à l’égard de cette cérémonie eût été bien plus franche si le père Cyprien n’avait pas été noir. Soyons prudents ! Pensez-vous que j’exagère ? Peu importe.

 

Alors je livre à votre réflexion les faits suivants :

 

« Une très pittoresque cérémonie musulmane s’est déroulée ces jours derniers, près de Tunis, à l’ombre du village de la Manoubia.


Depuis plusieurs jours, sur la demande de S.A. Le Bey, on disait des prières à la grande mosquée Ou Djamaa Zitouna, pour implorer Dieu afin qu’il mette un terme à la sécheresse actuelle qui ravage les récoltes. Si Hamda Ahmed Cherif, l’imam révéré de la grande mosquée, faisait lire aussi depuis plusieurs jours aux fidèles, les livres saints, les livres des préceptes du prophète, et cependant la sécheresse persistait. Il fut alors décidé que la grande prière de l’eau, dite Salah et is tikka serait prononcée sur les hauteurs de la Manoubia. Cette cérémonie est décidée en dernier recours. C’est une grande supplication au ciel, de toute une foule qui s’en va humblement en cortège sur quelque site élevé, en dehors des remparts, après avoir procédé à des ablutions.

 

L’autre matin donc, l’imam de la grande mosquée quitta le sanctuaire suivi d’un groupe de fidèles. Ils avaient eu soin, avant de partir, comme il est prescrit, de mettre leurs burnous à l’envers, c’est-à-dire la doublure en dehors. Cette formalité permet aux passants de les reconnaître et de se joindre à leur pieux pèlerinage. C’est aussi une marque d’humilité de la part des fidèles, dont certains même, marchent nu-pieds.

La foule d’instant en instant allait en s’accroissant, et de tout ce long cortège tout blanc et recueilli, on entendait monter un murmure de voix, une interminable prière qui disait : Oh, Dieu miséricordieux, nous implorons votre pitié !

 

Arrivé au village qui porte le nom de la sainte, Lalla Manoubia, l’imam fit arrêter la foule, puis s’avança de quelques pas, tourné vers la Mecque, et on le vit immobile, dominant l’immensité des deux lacs, commencer la grande prière. Derrière lui, tous les yeux étaient tournés vers le ciel. Tous priaient, et quand se termina cette émouvante cérémonie, les fidèles reprirent par le sentier escarpé, le chemin de la ville. »


Si j’ai repris cet article c’est qu’il montre autant la concordance des pensées quand les hommes sont soumis aux turbulences de la nature, que la différence de traitement d’une information. De cette simple constatation, un ethno-sociologue en tirerait matière à bonnes réflexions. Mais j’aurais amputé le sens de cet article si j’avais omis de préciser qu’il est tiré de l’Écho d’Oran du dimanche 9 avril 1922, et qu’il se poursuit ainsi :

 

« Il y a plusieurs années, à Tunis, alors que la sécheresse sévissait comme cette année, une cérémonie analogue eut lieu à la Manoubia. C’était le père de l’imam actuel qui dirigeait la prière. Le commandant du 4ezouaves, alors colonel Abria, se trouvant dans les parages, accompagna l’imam pour assister à cet impressionnant spectacle.

 

Comme la prière était terminée, il se leva un vent violent qui, en quelques instants, amena dans le ciel de sombres nuages. Tous, étonnés demeurèrent en contemplation, et aussitôt, de grosses gouttes humectèrent la poussière du chemin, et la foule, ravie, de rendre grâce au Tout Puissant. Le colonel lui-même ne fut pas peu sensible à cette grande émotion, et, comme l’imam passait près de ses hommes pour regagner la ville, il lui fit présenter les armes. »

 

Oublions les humoristes de mauvais aloi qui prétendraient que le père de l’imam de 1922 était meilleur météorologiste que son fils.

 

Passons à l’essentiel : des hommes de différentes origines et de différentes fonctions sont soumis aux mêmes vicissitudes. Les uns prient quand les autres portent les armes. Réunis par la grandeur, ils se respectent et se saluent, chacun à sa façon. L’honneur et la dignité, vraiment compris, se partagent sans se négocier. Ce partage n’ampute personne de ses fondamentaux, même si chacun professe une foi différente. C’est seulement ainsi que la coexistence est possible. Si, en place d’un colonel, un évêque eût été présent, le vrai signe de respect eût été de se signer, et pourquoi pas, de bénir.

 

Pensez-y bien, en attendant mon futur article sur ce sujet, et, par-delà le siècle, saluons cet imam et ce colonel... sans oublier le père Cyprien.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 06:40

 

Écrire plusieurs fois par semaine, un billet qui tâche, non pas de répéter des bobards, mais de dégager un sens plus profond à l’actualité n’est pas une tâche aisée. Mais elle est parfois dramatiquement gratifiante.

 

Exemple : mon récent article intitulé : Les Obsédés de la violence routière en restent muets. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il a été écrit avant que se produise le terrible accident de Joué-les-Tours, et, jusqu’à preuve du contraire, il ne fait que conforter ce que j’écris – qui est la bible de l’accidentologie – que LA VITESSE n’est pas LA CAUSE des accidents.

 

D’abord, remarquons que cette expression « la vitesse » ne préjuge en rien de la vitesse réelle de déplacement d’un mobile, et qu’elle peut même être égale à 0 si ce dit « mobile » est en fait – adjectif – immobile. Cette simple mise au point en dit long sur l’amalgame de pensée – la bouillie logorrhéique, devrais-je dire – des slogans à l’emporte-pièce. S’il est parfois utile de faire des raccourcis, il faut aussi savoir revenir périodiquement à la seule pédagogie qui vaille : l’explicative. Donc LA VITESSE n’est pas LA CAUSE des accidents. À répéter mille fois plutôt qu’une, même si cela n’évite qu’un seul accident.

 

Car le problème est ailleurs. Des excès de vitesse en plus ou en moins – avec des accélérations ou des ralentissements inadéquats – doivent systématiquement être recherchés parmi les causes des accidents. Il s’agit alors de conduite inadéquate.

 

Si l’on regarde bien les seules données avancées à ce jour, il n’y avait pas d’excès de vitesse, à un rond-point dont le but principal est de réguler la circulation avec des arrêts quasi systématiques.

 

L’hypothèse de la glissade sur un liquide quelconque n’a pas – à ma connaissance – fait sa preuve. Celle d’une conduite sous l’emprise de produits divers a été rejetée. Mais on apprend que ce gendarme revenait d’une mission logistique pendant le fameux G20 où l’on a vu une ville touristique en état de siège.

 

Ma première question est, pour résumer la situation : « Quel était l’état de fatigue de ce gendarme ? » (travail, sommeil, trajet routier etc.).

 

Lorsqu’on sait qu’une proportion extraordinaire des accidents de la route se produit dans les deux derniers kilomètres avant l’arrivée au but, à vitesse réduite, on voit combien la dégradation de l’attention – consciente ou inconsciente – est fondamentale.

 

Mon article précédent mettait en scène des délinquants « premiers » dont l’accident était une conséquence de tentative de fuite. Il était, je le répète, écrit avant l’accident du gendarme. Il n’était pas prémonitoire, mais simplement logique, et terriblement « productif ».

 

Car, je le redis, cette fois encore, les obsédés de la violence routière sont restés muets. En ce sens, focalisés qu’ils sont sur « la vitesse » – et il faudra bien se pencher un jour sur leurs déviances psychologiques – ils deviennent, par leur silence et leur aveuglement, des parasites de la pensée préventive. Et comme leur action fondamentale contribue à masquer les causes multiples des accidents, il serait même utile de poser la question de leur responsabilité.

 

Qui ose l’écrire ?

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 21:57

 

Il est bien maltraité ce pauvre Théodore. Quelle drôle d’idée de s’appeler Escherich ! Et quelle idée plus drôle encore d’avoir étudié les côlons des enfants, d’y avoir découvert un colibacille, et d’avoir eu des collègues assez reconnaissants pour avoir donné son nom à ce germe : Escherichia coli.

 

Mais colibacille faisant trop cystite de minette ou caca-boudin, E. coli sonne mieux, et tellement plus moderne. J’ai même entendu un journaliste de radio prononcer « i-coli »... probablement un bug ! Encore un petit effort d’anglomanie internetoïde, et l’on aura entendra « i-colaï ».

 

Une fois de plus, la tragédie pour les uns est inséparable de la comédie. Pendant que des malheureux meurent, l’Europe joue au cluedo– je vous laisse trouver le sens en anglais – version légume : c’est le cultivateur, en Espagne, avec le concombre. Au moment même, où, pour suivre les directives de Bruxelles, la France instaure le droit au silence pour les délinquants et la présence d’un avocat ! La comédie, vous dis-je... Mais les dés roulent. Passons au tour suivant du nouveau jeu de société : tu m’accuses, je t’accuse. Puis, autre lancer de dés : la commission déclame sur le thème de « l’épisode sans précédent », avant d’entamer le grand air du « Qui aurait pu prévoir ? » prélude du « Faites-moi confiance, je vais vous sauver. »

 

Et pendant ce temps-là, les cultivateurs français de concombres sortent l’attirail anti-psychose – les confrères psychiatres n’y avaient pas pensé – regardez nos mains propres, regardez notre eau stérilisée, il est pas beau mon concombre ? – San Antonio au marché Mouffetard – regardez comme elle est belle ma serre !

 

C’est vrai que c’est beau, du concombre en batterie, comme vache attendant sa folie. C’est vrai que c’est rassurant ce discours : tout est sous contrôle – américanisme à la mode – pas un germe qui dépasse, je ne veux voir qu’une feuille de certificat de conformité, ils n’ont qu’à se montrer ces germes, on les attend – du docteur Knock comme le père Farigoule n’avait osé l’écrire – ils verront de quelles amendes on se chauffe à Bruxelles, capitale des choux et des rhinocéros !

 

Mais tout cela ne vous rappelle-t-il rien ? Allons, un petit effort... Vous n’osez pas ? … Vous êtes sur la bonne piste, pourtant. Oui, chaque fois que l’homo administrativus fait feu de toutes ses batteries pour mettre le monde au carré et éradiquer – ça sent bon la terre propre débarrassée des mauvaises herbes – voilà que la nature se venge, qu’elle appuie sur l’autre plateau de la balance.

Tu me supprimes le virus de la variole en 1978, tu auras celui du sida en 1980... Tu fais ingurgiter de la carcasse en farine, tu auras tes vaches folles... Tu veux du propre partout, tu remues la poussière... Tu rêves d’un monde aseptisé, tu tues les vieux équilibres, tu réveilles les bébêtes endormies, tu les lances sur la piste. Que la fête commence !

 

Il serait temps de comprendre, de faire comprendre, que la progression technique engendre chaque fois le même danger, lorsque l’homme veut y soumettre la nature. Les équilibres anciens sont chaque fois menacés et les nouveaux déséquilibres prennent le dessus. Pourtant le progrès est nécessaire, le vrai progrès, celui qui ne se confond pas avec la progression technique obligatoire et systématique, avec l’illusion mortelle d’une immortalité à la portée du premier venu.

 

Nous ne connaissons pas les lois mathématiques des ruptures des équilibres naturels, nous ne connaissons pas les équations du meilleur des mondes possible. Mais combien de leçons seront-elles encore nécessaires pour comprendre que le même cancer intellectuel ronge et tue ces alliés objectifs et rigides, d’un côté ceux qui veulent contrôler la planète et ceux qui veulent la sauver.

 

Après les concombres, les décombres ? Mais qui s'en lave les mains ?

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 12:42

 

 

Voici deux articles, parmi d’autres, exemplaires de ce qu’on peut relever dans la presse.

 

• A Tourcoing dans le Nord, un policier a été sérieusement blessé dimanche par un gros scooter, lors d’une tentative d’interpellation. Les faits se sont produits aux alentours de 13 heures, alors que plusieurs officiers de police intervenaient sur un flagrant délit de cambriolage. L’un des malfaiteurs a tenté de s’enfuir en scooter en percutant violemment le policier. Ce dernier, âgé de 30 ans, souffre d’un traumatisme crânien et d’une blessure au genou, « son état est sérieux, mais ses jours ne sont pas en danger », a déclaré la préfecture. Le conducteur du scooter, âgé de 31 ans, a été pour sa part légèrement blessé : il a été interpellé immédiatement après les faits et conduit, comme le policier, au CHU de Lille pour y être examiné. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’« incident »…
 

 

• A Paris, un enfant de onze ans a été gravement blessé dimanche après-midi par un automobiliste, qui tentait d’échapper à un contrôle. Cet homme, qui conduisait sans permis, est un fugitif, connu pour des braquages, qui était recherché depuis le printemps 2010. Peu avant 16 heures, avenue du Maine (dans le XIVe arrondissement), il a foncé vers un policier qui souhaitait le contrôler suite à une infraction au Code de la route. Il a pris alors la fuite à vive allure, forçant à nouveau un barrage de policiers rue Vercingétorix. Arrivé sur les boulevards des Maréchaux, il a carrément emprunté la piste cyclable où circulaient un couple et son enfant à vélo. Les parents sont légèrement blessés, mais leur enfant a dû être hospitalisé, touché au mollet ainsi qu’au bras et victime d’un traumatisme crânien. Ses jours ne sont toutefois pas en danger. Ne pouvant plus utiliser son véhicule, l’homme a tenté de s’enfuir à pied par des voies ferrées situées à proximité, où les policiers sont parvenus à l’interpeller.


Mon correspondant me spécifie la source : le journal Présent daté du 31/5/2011, mais nul doute que l’AFP et autres journaux puissent s’en faire écho.

 

Fidèle à mon habitude de pensée et de penser, il ne s’agit pas ici de vanter le « bon vieux temps » où tout était parfait. Je n’y crois pas. Il s’agit plutôt de confronter actuellement des faits délictueux et d’autres, lorsque certains s’ingénient à inverser les degrés de risque et de criminalité.

 

Pour s’en tenir à la loi, tout objet peut devenir une « arme par destination »: le journal avec lequel un quidam souhaite vous éborgner, le chien que vous lâchez volontairement contre un passant, et bien entendu le scooter ou la voiture dont vous vous servez comme bélier envers quiconque.

 

Bien sûr, considérez le « vous » précédemment utilisé comme une figure de style qui, j’espère, ne nous atteindra jamais.

 

Il n’en reste pas moins vrai que ces conducteurs se sont servis d’armes par destination.

 

Et pour en revenir au cas du simple scooter de 250 kg, monté par un homme de 80 kg et ne roulant qu’à 50 km/h, son énérgie cinétique (1/2 m*v2) est environ 65 fois plus importante que celle d’une balle de Parabellum (8 g et 350 m/s). Laissons aux experts en traumatologie le soin de peaufiner ces sinistres comparaisons. Mais posons simplement le fait que le scooter, la voiture, peuvent être des armes par destination aussi violentes que bien d’autres.

 

Pensez-y bien, conducteurs français fanatiques de la « queue de poisson », du « collage » et autres fantaisies répréhensibles.

 

Mais la question plus que grave qui se pose est donc d’essayer de comprendre pourquoi les différentes associations, médiatisées à gogo, ne hurlent à la mort que contre l’automobiliste qualifié de « délinquant » pour avoir franchi de quelques kilomètres par heure une limite, trop souvent établie et contrôlée pour des raisons purement financières.

 

Cela dépasse la psychologie des individus en question pour entrer dans le champ beaucoup plus vaste, de la psychologie des groupes.

 

Réfléchissons !



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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 09:13

 

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Cet article montrera une fois de plus comment les bouffonneries radaristes ne sont que collusions d’imbéciles technocrates, de financiers avisés, et d’agités névrosés.

 

Si l’on veut vraiment diminuer le nombre de morts sur les routes, il faut, de toute urgence, arrêter de parler de vitesse. Chaque intervenant qui stigmatise « la vitesse » comme cause des accidents en devient fonctionnellement responsable. Qu’on se le dise, depuis l’Élysée jusqu’aux humbles chaumières.

 

Les accidents ont d’autre causes. Un dossier du bulletin d’information de l’ordre des médecins est plus que clair sur ce point :

 

– 25 % des accidents mortels sont dus à une consommation excessive d’alcool.

– 3 % des accidents mortels ont les stupéfiants comme responsables

– 30 % des accidents relèvent de la fatigue ou de la somnolence

3,3 % des accidents de la route sont imputables à la prise de médicaments.

 

Mais, avant même l’accident, il y a le regard sur soi-même, si l’on peut dire, en apprenant aussi que 8 millions de conducteurs prennent le volant avec un défaut visuel non corrigé.

 

Alors, la vitesse ???? Nous en reparlerons. Mais négliger ces données, c’est se faire complice de l’obstruction de la pensée destinée à faire passer la pilule bien chère des radars, pédagogiques ou non.

 

C’est aussi ne pas réfléchir aux décisions à prendre pour le 19 janvier 2013. C’est demain, et c’est aussi la date limite imposée par l’Europe pour mettre en place le nouveau permis de conduire à puce biométrique, à durée limitée... et soumis à un contrôle de l’aptitude médicale.

 

On en parle depuis bientôt 10 ans dans les milieux spécialisés, mais on décidera dans l’urgence bordélisante à la française dont nous voyons chaque jour de nouveaux exemples.

 

Qu’il est dur de mener à la pensée !

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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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