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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 19:51

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Honneur au Président Ramadier, l'ancêtre des éco-politiques, qui fut Président du Conseil l'année où l'auteur de ces lignes voyait le jour.

 

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent, nos éco-maniaques, à méconnaître les humbles, les petits, les obscurs, et même les outranciers, les énormes, les lumineux qui défrichèrent les sillons de l'éco-politique, par lesquels ils espèrent, les gloutons, s'assoir maintenant près du poêle.

 

Je ne peux m'empêcher de sursauter en lisant les souvenirs de Jean-François Deniau intitulés Survivre Éditions Plon, 2006. Mon intention première était d'en tirer une petite leçon de littérature à ma façon. Mais peut-être vaut-il mieux attiser la flamme de la curiosité piquante? Donc, dans ce remarquable livre (vous ne couperez pas à quelques lignes dans un prochain article), j'apprends que le barbichu Ramadier, organisait son régal dominical en préparant une brandade de morue, son plat préféré. Mais bourreau de travail, et économe des deniers de la nation, il la mettait à dessaler dans le réservoir des toilettes du ministère. Ainsi, pas un seul litre de la précieuse eau n'était gaspillé. Qui dit mieux? Bien sûr, on pourrait établir une subtile équation entre l'intensité du dessalement et la taille des prostates ministérielles... ou pire encore!

 

Mais une autre question plus grave me vient à l'esprit: si tous les amoureux de la brandade commencent à imiter notre ancien écolo d'honneur, que deviendront les cabinets à sciure (j'ai bien écrit sciure, et j'invite les Auvergnats à bien y réfléchir) chers à José Bové? À moins qu'une autre recette, la morue panée, peut-être...?

On le voit, la question est d'importance. Mais je m'abrite sous le manteau protecteur du Président Ramadier, car, outre sa recette inédite, il mettait aussi un point d'honneur à ne pas chauffer son bureau. Il faut dire qu'en ces années de pénurie post-guerre, le ravitaillement faisait défaut.

 

Aux conditions de l'époque on peut superposer différents schémas psychologiques pour expliquer le comportement du Président Ramadier. Mais heureusement, le temps des vieilles barbes est dépassé.

 

Maintenant nous avons le bling-bling et nous interdirons à la température de grimper. Les nuages n'ont qu'à bien se tenir. Ah, mais! Scrongneugneu! Ici la pluie! Au pied, le vent! Circulez, tonnerre de Brest! Au bloc, la canicule!

 

La neige... oui, elle peut rester. Juste trois centimètres... De quoi paralyser la France.

 

 

 

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 16:22

 

Dans toute langue, il existe des relations bilatérales entre mots, pensées et actions. Le triangle ainsi réalisé s'équilibre d'autant plus facilement que la définition de chacun de ses sommets (mot, pensée, action) est plus claire. En imageant le propos, je pose que chacun de nous, agissant par et sur l'un de ces sommets, manipule les deux autres et détermine ainsi son comportement affectif (ce qu'il aime ou n'aime pas) cognitif (ce qu'il pense) et conatif (ce qu'il entreprend). Il se positionne ainsi par rapport à soi-même et aux autres.

 

Les personnes fréquentant le vocabulaire de la psychologie en auront reconnu les trois bases. Pour ceux que la précision des mots rebute, je ne peux que m'en référer à la pensée profonde de cet article, et recommander un bon dictionnaire à portée de main. Car je professe que la recherche de la précision est une politesse aussi recommandable que les mille et un conseils pour se laver les mains en sortant des toilettes qui fleurissent maintenant dans le monde dit civilisé.

 

La précision ultime est illusoire dans bien des domaines, y compris le scientifique. Mais au moins, dans celui-là, elle s'accompagne de l'affirmation d'existence d'une marge d'erreur aussi rigoureuse que possible.

 

Le langage courant ne bénéficie généralement pas du même souci. L'utilisation d'un mot pour un autre devient une tendance forte du relativisme ambiant. Ainsi se préparent toutes les manipulations dont les premières victimes sont ceux qui ont souhaité armer ce piège et l'oublier.

 

Faut-il pour autant imposer à chaque terme une définition quasi scientifique? Oui, dans les cas où une délimitation précise s'impose. Non dans ceux où une latitude bien comprise permet l'enrichissement du sens, dans ses trois dimensions du beau, du bien et du vrai. Car notre bonne vieille langue française fourmille de synonymes qui n'existent pas. Cette formule, pour bizarre qu'elle soit, insiste simplement sur la diversité des outils-mots utilisables par qui veut préciser sa pensée, avec, bien entendu, un risque de franchir insensiblement une frontière de sens.

 

Car nul besoin d'être linguiste réputé pour comprendre que chaque mot est le successeur d'une lignée d'ancêtres qui lui ont légué un héritage de sens, une charge de significations parfois oubliées, mais toujours prêtes à moduler les comportements des uns et des autres, pour peu que certains intérêts soient en jeu. Et, par conséquence de notre préambule, nul besoin de plonger dans les profondeurs de la psychologie pour comprendre que certains comportements et certaines relations se déduisent aisément du vocabulaire employé ici et là, quand des sens divers se regoupent pour donner une tonalité d'ensemble à l'un de leurs mots-fétiches.

 

J'ai parlé hier du verbe "survivre" auquel de malheureux naufragés avaient dû leur obstination à poursuivre le chemin de vie. Aujourd'hui, je voudrais simplement faire réfléchir aux plus de trois mille pages de notre code de la sécurité sociale, si merveilleux, si remarquable, si envié, si...

 

Deux mots le gouvernent: assujetti et affilié. En sachant bien que l'affilié ne devient susceptible de recevoir ses prestations que s'il a été convenablement assujetti par ses cotisations, je donne ci-dessous une liste de synonymes pour chacun de ces mots tels que facilement retrouvables dans quelques dictionnaires:

 

AFFILIÉ: adjoint, adopté, associé, incorporé, initié, inscrit, intégré.

 

ASSUJETTI: amarré, arrimé, asservi, astreint, attaché, calé, commandé, condamné, conquis, contraint, contribuable, discipliné, dominé, esclave, imposable, imposé, opprimé, rivé, soumis, subjugué, tributaire, tyrannisé, vassal.

 

Et dire que d'aucuns s'étonnent encore de certains abus!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 22:32

Le feuilleton est donc un genre inépuisable, mais épuisant pour le feuilletoniste. Au début, il est tout content, il voit l'avenir s'éclaircir: enfin un sujet d'envergure! Le problème se complique lorsque la situation dure, perdure, qu'il l'endure et s'y endort. Car c'est lassant. Ne vous y trompez pas. Après la pseudo-angoisse de la page blanche (j'en ai gratté quelques lignes) vient la véritable nausée de la page grise. Le pur feuilleton est quotidien, c'est dire qu'il dépasse de loin les petits tracas des publicistes obligés de trouver une nouvelle idée pour la mille deux cent quatorzième publicité de lessive des 30 dernières années: le compte n'y est pas. Dépassés aussi les romanciers « lessivés » par le succès de leur héros qu'ils tentent désespérément de trucider, n'est-ce pas M. Conan Doyle? N'est-ce pas Mme Agatha Christie? Cependant, la pression est tout de même moins forte, étalée sur une bonne année au moins. On a le temps de se payer un petit voyage aux chutes du Rhin ou aux Pyramides. Mais à peine, dans son berceau de brume, l'aurore aux doigts de rose a-t-elle éclairé le clavier du feuilletoniste que celui-ci agite la cloche du réveil pour les petites cellules grises, grises et endormies. Car le lecteur attend...

 

Par chance (?) il est des feuilletons plus prolifiques que d'autres. Celui de la grippette en est un. Plus besoin d'imaginer, il suffit d'entendre les nouvelles à la radio: et que j'ouvre un centre, et que je modifie les horaires, et que je vaccine ceux qui ont une carte, et que non, finalement, et que, et que...

 

Aujourd'hui, j'ai donc décidé de prendre de l'avance. Je livre à votre sagacité les éléments suivants qui devraient fournir de l'histoire pour quelques mois:

  • que se passera-t-il lorsqu'on comprendra que le meilleur endroit pour risquer une contamination par le fameux virus est encore le centre de vaccination où l'on poireaute plusieurs heures, parfois pour rien?

  • Devant ce fiasco organisationnel et cette communication délirante, comment réagirait la population si une épidémie vraiment grave se déclenchait?

  • Dans ce genre, on peut imaginer un acte de bio-terrorisme, non pas une petite plaisanterie à poudre farineuse franco-française, mais une bonne, une vraie dispersion de poudre d'anthrax.

  • Pensons aussi à la vieille variole dont on a abandonné la vaccination mais conservé quelques souches en ex-URSS. Où sont-elles? Il y aurait même un plan, un de ces plans bien concoctés, bien fumeux...

  • Comment réagirait notre brave ministre de la santé (à part une saillie) si on lui glissait à l'oreille qu'en réalité, et malgré toutes nos connaissances, on ne sait toujours pas pourquoi une épidémie commence, et pourquoi elle finit? Que les données chiffrées que l'on collectionne n'expliquent en rien la vraie vie des épidémies?

  • Que répondrait-elle encore? Non, car finalement on s'en moque... Que faut-il penser des vaccinations en général dans l'éternelle lutte entre organismes de tailles différentes pour occuper leur espace vital?

  • Comment interpréter le fait qu'en 1978 le virus de la variole est éradiqué, et que deux ans après apparaît celui du sida? Faut-il estimer dépassée la vieille idée que « la nature a horreur du vide » et que l'espace laissé libre par une espèce est colonisé par une autre?

  • Comment savoir si, devant une épidémie de toute nature, un individu donné fait partie des « hypersensibles » ou au contraire des « naturellement immunisés »

  • Comment savoir si la protection contre une maladie ne rend pas plus sensible à une autre, ou l'inverse?

  • Comment connaître avec une précision pratique le taux de personnes à protéger dans une population pour limiter une épidémie? Et qui en priorité?

 

Il y a encore quelques petites questions intéressantes. Mais plus que leurs réponses, c'est le fait de les poser et de bien les poser qui permettrait d'élaborer un vrai débat, permettant à chacun de se déterminer en dehors du cirque politico-médiatique.

 

Mais si par hasard tout cela vous paraît exagéré, si vous voulez y échapper, coupez radios, télés, abonnements aux journaux, car je vous annonce l'un des titres du numéro d'octobre 2009 du BEH (le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire): « Rougeole, mobilisons-nous! ».

 

Tournez rotatives!

 

 

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 22:01
 Je commençais à me faire violence avec cette petite chronique de la grippe dite H1N1, m'offusquant en moi-même de m'éloigner quelque peu de la littérature. Mais à bien y réfléchir, quiconque – y compris votre serviteur – m'accuserait de délaisser le genre littéraire pour la basse critique politique entendrait ma réplique cinglante claquer à ses oreilles: "Eh, quoi! Mépriseriez-vous le feuilleton, cette forme populaire du roman? Cette nourriture précuite qui tient du suspens et de la carambouille?

Allons! En ces temps de bling-bling, de présidentialite agitée, de bachelopathie galopante, le feuilleton reprend de la vigueur, les canards en redemandent plus que de vers en vase, et le populo se grise entre peur ventrale et bombements torsomaniaques. C'est la loi du genre, qui n'empêche pas de rêver de la boulangère, de demander sa baguette, bien cuite, pas trop cuite, bien moulée, toujours tirée de la même fournée, et de retrouver les rouspétances de bobonne, sa couperose et sa soupe froide.

Car la grippe n'est pas une maladie, c'est un feuilleton. Si l'on ne comprend pas cela, on passe à côté du principal. Un feuilleton que n'auraient osé imaginer les Ponson du Terrail, les Eugène Sue et autres forçats de l'encrier. Un feuilleton qui touche le sommet de l'État et le vulgum pecus, qui vous expose les biscottos du ministre et les crises de conscience de la maman responsable, qui fait frissonner dans les chaumières et comptabiliser dans les multinationales.

Je me demande: un feuilleton à ce niveau.... Il nous faudrait un nouveau Balzac, ou un Céline, pour le traiter à la bonne hauteur. Oui, un Céline, qui nous écrirait d'Un vaccin l'autre, ou Grippodon ou encore, tiens pourquoi pas, Mort sans crédit. En ces temps de crise, de catastrophe éfemiesque, de plongée dubaïofolle, la matière ne manquerait pas. On rajouterait une soirée foldingue chez les crânes d'oeuf, un soixante-douzième plan gouvernemental de lutte contre... un aréopage de sages convoqués dare-dare pour nous expliquer comment et pourquoi les médecins généralistes exclus du dispositif devraient y revenir, avec les retraités, les étudiants, les infirmiers, les aides-soignantes. Et les piqueurs du métro, hein? Pourquoi les oublier? Ils ont de l'expérience. La piquouze dans la foule, ça les connaît. On pourrait comprendre par quel détournement de la pensée le verbe "accélérer" remplace les notions de progression arithmétique ou géométrique (ce qui change tout), fait l'impasse sur les statistiques précédentes des grippes saisonnières et aligne les macchabées comme quilles mal tenues.

Oui, il y a de la matière. Alors j'hésite entre le feuilleton populo et la comédie humaine, le roman longue distance, façon Duhamel, si merveilleusement maltraité dans l'adaptation récente de La Chronique des Pasquier. Voici un délire qui conviendrait bien au père, le flamboyant, l'irritant, le désespérant Raimond: vaccino-inventeur. Mais non, finalement, je reviens au feuilleton, à sa récurrence, à ses délires toujours moqués, toujours gobés. La réalité nous les impose, pour peu que l'on maintienne le bon peuple à sa vraie place, entre le grattage des tickets qui remplace celui des neurones, et la saga des bleus qui leur file le bourdon.

Car point n'est besoin de jouer au seigneur des éprouvettes pour comprendre les mécanismes du piège. Nul besoin d'être virologue distingué pour séparer le bon grain des connaissances indispensables de l'ivraie médiatique. Si la science est ardue, les grandes règles des épidémies sont simples. Elles n'ont pas varié depuis des siècles. Ce sont elles qui doivent dicter notre conduite.

Les bonnes règles? Quelles règles? Un peu de patience. Vous les connaitrez bientôt dans la suite de notre excellent feuilleton: grippe à bobos, grippe à gogos.
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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 07:48


 

Aujourd'hui, la teneur de ce billet m'est fournie par la publicité mensongère qui lui sert d'illustration. Je ne souhaite pas partir en guerre contre cet état dans l'État que représentent les tenants de la triple collusion finance-puissance-jactance. Mais ce blog a comme principe la littérature en partage, et la littérature s'occupe des mots, de leurs alliances et de leurs mésalliances dans la grande famille des idées. Ici s'impose celle du vol du porte-monnaie par le viol des pensées, ou inversement.

 

L'intérêt de cet exemple est multiple. Il s'agit de roses, avec tous les sous-entendus personnels attachés à cette fleur, chantée, rimée, offerte aux amours. Il s'agit aussi de faire croire à un premier cadeau pour en stimuler un autre: dix roses prétendues gratuites. Un minimum de bon sens démontre que le prix de chaque rose qui était de 0,675 euro par paquet de 40 passe à 0,54 par paquet de 50. Aucune rose n'est gratuite, mais la présentation, elle, ne l'est pas non plus.

 

Pas grave direz vous... et renchériront les marchands. Peut-être, sauf que...

 

Sauf que la perte du sens des mots mène inéluctablement aux tromperies de tous ordres. Qui accepte la pseudo-gratuité de ces roses, prendra à pleine main leurs épines: les impôts en baisse camouflés derrière les taxes galopantes, les ventes forcées de vaccin abritées derrière les remparts de la peur institutionnelle, les discours roboratifs du capitaine qui saborde le navire, après avoir bien équipé son canot de sauvetage.

 

Allez les bleus! Et bling-bling!

 

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 10:49

J'utilise la formulation "petit nègre" de ce titre pour illustrer que l'utilisation tronquée d'une langue et d'une pensée, volontaire ou non, alors même qu'elle semble construire une ébauche de compréhension, mène inéluctablement à l'incompréhension ou au conflit. Je précise donc mon titre: parlons-nous vraiment de grippe lorsqu'on ne nous parle que de grippe? Autrement dit, des arbres synthétiques habilement éclairés ne cachent-ils pas la forêt de l'épidémie?

 

La grippe, la grippe, mais en fait, qu'est réellement une grippe? Le mot est lié au verbe gripper qui exprimait à la fois que la maladie saisissait une foule de gens, et que ces mêmes personnes voyaient leurs articulations saisies, grippées par les douleurs. Une notion épidémique et une notion mécanique jointes pour l'occasion. Le avancées techniques ont relié cette maladie au virus correspondant.

 

Mais comment vit l'idée de grippe chez le patient moyen, hors le contexte épidémique habituel? La réponse est claire: fort mal. En effet, j'affirme, après des années de pratique, que la majorité des médecins généralistes français laissent leurs patients qualifier de "grippe" des rhino-trachéites banales, probablement virales, n'ayant aucune des caractéristiques symptomatiques précises de la grippe, qui reste une maladie pénible, souvent grave, potentiellement mortelle sur des terrains fragilisés (5 à 10 000 morts par an en France). En quelque sorte, et quelles que soient les bonnes raisons que ces médecins ne manqueront pas d'invoquer, le minimum d'éducation au vocabulaire médical et donc à la réalité de la maladie n'est pas accompli. Il suffirait simplement de dire "employons les bons termes". Est-ce trop demander à ces stakhanovistes de l'ordonnance? Pour le français moyen, la grippe est une maladie bénigne et la grippe H1N1 un croquemitaine. Beau gâchis!

 

Allons plus loin: posons la question du regard épidémiologique sur la grippe en France. Hormis certains articles, on ne voit guère que le Professeur William Dab monopolise l'attention des télévisions et des radios. Peut-être parce qu'il connait bien le sujet: il fut le promoteur du réseau GROG (Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe) depuis 1984, il fut Directeur Général de la Santé (c'est fou ce que ce poste use ses titulaires!) et se spécialise en professionnel lucide sur les risques en santé publique. Lorsqu'il ramène l'épidémie actuelle à ses justes proportions par rapport aux grippes récurrentes, il heurte certainement un vedettariat de circonstance. Il affirme cependant qu'il faut se faire vacciner et il a raison. Mais le faire sans entrer dans la société du spectacle! Quel manque de lucidité! Quelle incongruité pour les nécessiteux de la grippe politico-médiatique, pour les grippe-sous et grippe-pouvoir de toutes natures.

 

Car la grippe dite AH1N1 (ce qui en soi n'est guère une nouveauté: vérifiez de quelles souches provenaient les vaccins des années précédentes) est un faire-valoir politique et économique, profondément ancré dans des volontés d'occuper le terrain de la puissance et de l'argent, et d'établir des tunnels souterrains entre les deux. Il s'agit de jouer le deus ex machina politique (que les incrédules retrouvent sur internet le document usine à gaz qui illustre cet article et m'en expliquent le fonctionnement). Il s'agit aussi de créer un marché illusoire, systématiquement renouvelé (car les produits ont des dates de péremption courtes), et obligatoire sous peine de poursuites médiatico-légales. Ce marché couvre non seulement le fameux vaccin, mais aussi les masques de protection, les gants, les tenues, les produits désinfectants liquides, en spray, en lingettes, les ustensiles jetables de toutes natures, les modifications de plomberie hospitalière pour que les robinets soient actionnés sans y porter les mains, les campagnes médiatiques qui ne sont pas gratuites, les impressions de brochures à destination du grand public, les documents officiels redondants, les missions multiples où se logent les parasites officiels de l'épidémie, les réunions de "communicants" plus ou moins vaseux, les provisions obligatoires dans les foyers dépendants de la DDASS pour assurer l'alimentation des personnes qui devraient y rester consignées en cas d'extension de la pandémie (j'imagine que d'autres lieux plus huppés doivent en faire de même), et d'autres encore.

 

En même temps que tout cela s'agite et vibrionne, nous parle de stade 5 ou 6 en se focalisant sur quelques mesures de bon sens qui s'étaient toujours pratiquées sans obligation de ce tintamarre, on passe sous silence les invraisemblances et les connivences du système. En voici une parmi d'autres: au stade où il pourrait être question de limiter les transports en commun pour cause épidémique, que penser de la politique affichée du maire de Paris, la ville la plus "circulante" de France, d'éliminer les transports privés au profit des transports en commun? Délire? Provocation. Imprévoyance? Stupidité? Ou pire encore? Curieusement, la question n'est même pas posée.

 

Non, nous ne parlons plus de grippe, mais d'une maladie bien plus pernicieuse: la décérébration politico-médiatique. Aucune grippe virale ne peut être plus dangereuse que celle-là. Et pourtant il faut se faire vacciner, mais contre les deux!

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 16:47

Une fois de plus, je vais utiliser les nuances possibles du titre pour y lier les sens multiples qu'un certain flou grammatical autorise, et pour l'occasion j'y ajoute même la dérivée anglaise du mot "intelligence" qui se réfère au français "renseignement".

 

Donc, par intelligence du vaccin, il faut se demander ce que je comprends de lui, ou ce qu'il comprend de moi, quelles informations nous échangeons-nous dans ces guerres qui n'osent pas dire leur nom, au dedans et au dehors de notre corps, ces guerres incessantes sans lesquelles notre vie aurait disparu, et peut-être jamais commencé. Quelle relation se produit donc entre cette minuscule quantité de produit censée protéger l'énormité apparente de mon corps d'un danger plus immense encore? Cette projection mathématique a ses résultats. Nous savons mesurer quelle quantité de produit est nécessaire et suffisante pour protéger contre tel danger, avec un pourcentage d'erreur statistiquement démontré. Tout spécialiste du sujet connaît cela sans faille.

 

Mais il est plus nourrissant pour former des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines, de provoquer une imagerie personnelle, une synthèse de l'esprit de géométrie et de l'esprit de finesse. Notre corps serait donc un intermédiaire obligé entre un immensément petit et un immensément grand; un champ de bataille livré à une foule inconnue de stratèges, de combattants, de vainqueurs et de vaincus, que nous espérons sortir sans dommages de ce conflit.

 

Car c'est bien de cela qu'il s'agit, d'un conflit puissamment armé où nous sommes impliqués, à notre corps défendant. Et qui, normalement constitué, pourrait n'y passer qu'en spectateur impassible, sans peur et sans espoir? Si nous basculons dans cette mêlée avec notre esprit d'adulte, nous portons inéluctablement, même sans vouloir nous l'avouer, une image anticipatrice d'une défaite possible, d'une mort potentielle, laissant aux enfants et aux serviteurs béats le soin de transporter l'image du défilé glorieux de la victoire obligatoire.

 

Reconnaissons-le, nous nous sommes toujours sentis déséquilibrés dans des situations équivalentes, bien que nous les cherchions et les provoquions sans cesse depuis l'aube de l'humanité. Bien sûr, les termes changent. Les uns veulent s'abreuver de quelques gorgées à la fontaine de jouvence (quelques goulées pour l'infinitude d'une jeunesse de corps et d'âme). Les autres poussent leurs expériences jusqu'à la chimie de leur époque (l'astucieux roi Mithridate qui se mithridatisait de quelques grains d'arsenic pour éviter les ravages d'une coupe bien remplie du poison). Sans oublier les expériences mystiques des religions qui poussent à manduquer, inhaler, un objet chargé du tout et du rien ensemble, le Dieu porté dans une hostie consacrée, dans une vapeur spécifique. Peur et espoir poussés à leurs extrêmes, dont la vaccination n'est qu'un cas d'espèce. Mais Achille a toujours un talon fragile, Siegfried risque sa vie pour une feuille de tilleul, et nous voudrions un vaccin polyvalent pour tout et contre tout. Que de peurs, que d'espoirs, que de déceptions qu'embrouillent à plaisir les pseudo-logiciens.

 

Pseudo-logiciens donc, ou, pour être plus juste, chercheurs de logique, poseurs de logiques qui ont pu au cours des siècles se combattre de toutes leurs forces, les uns affirmant qu'il faut soigner le mal par le mal, les autres soigner l'un par son contraire, chacun cherchant dans son camp la formule magique, qui la théorie sympathique, qui le secret inspiré, qui le jeu de mots porté à l'incandescence d'une messe basse.

 

En recevant un vaccin, nous participons de tout cela à la fois, selon que ce vaccin est vivant atténué (une sorte d'allié auquel nous offrons les clefs de la forteresse sans autre garantie que celle de sa bonne foi) ou une anatoxine (substance extraite porteuse de pouvoir protecteur) ou corps microbien inerte (sorte de cadavre infiniment petit, mais cadavre cependant, victime expiatoire de nos espoirs de protection).

 

Si on veut bien admettre que notre vaccination, si scientifiquement présentée soit-elle, véhicule plus ou moins consciemment toutes ces idées, rien d'étonnant à ce qu'elle déclenche autant de phénomènes de rejet.

 

Si l'on y rajoute les marchands du temple, avec leurs gueules patelines, leurs menaces à peine voilées, leur théâtre de sauveteurs patentés, et leurs nouveaux rôles de vedettes piquées transformées d'un jour à l'autre en épouvantails inspirés, tous les ingrédients sont réunis pour expliquer le fiasco vaccinal en cours.

 

Biens sûr, cet article mérite une suite. Enfin, je le crois...

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 08:35

Renée B., depuis le Canada, m'envoie un commentaire trop élogieux au sujet de mon article «Secondaire...», et je l'en remercie. Internet, comme je l'ai souvent dit, autorise et devrait même stimuler davantage les réactions rapides. Je répondrai autant que possible à mes interlocuteurs, (question de temps) chaque fois que la forme le méritera (langage phonétique mis à la corbeille), même et surtout si une honnête contradiction nous permet une amélioration de nos connaissances transmises. Il y aurait tant à dire sur les chemins erratiques du savoir, mais... un autre jour?

 

Je reviens à nos moutons, à nos vaches plutôt, car le mot «vaccin» en dérive. Il existait en effet une maladie appelée vaccine, caractérisée par des pustules, et surtout par le fait que les fermiers qui l'avaient attrapée se disaient protégés contre une autre pustulose beaucoup plus grave: la variole (autrement dit, la petite vérole). Le Dr Jenner, un Anglais qui connaissait bien la «cow-pox» (la vaccine anglaise) frappa son front, s'écria «élémentaire mon cher Watson» et se mit à grattouiller les fameux «boutons» pour en extraire la substantifique purulence, et l'inoculer à ses patients. La vaccination était née. Mais le plus osé, restait à faire, ce qui aujourd'hui serait interdit par tous les saints sacrements de l'éthique, du principe de précaution, les hochements de vieilles barbes, et le tribunal de je ne sais quelle inquisition européenne: prouver que son vaccin était efficace!!!!! Ce qu'il fit – oh, l'infâme!!!! – en contaminant par du pus de petite vérole un de ses patients déjà vaccinés par celui de la vaccine. La petite vérole ne se développa point. Preuve était faite de l'efficacité de la vaccination. C'était en 1796.

 

Il faut ici prendre quelques minutes pour méditer. Si Jenner ou l'un de ses descendants actuels pratiquait ainsi, il serait mis au ban de toutes les communautés: nous avons tout l'arsenal légal, éthique, scientifique, statistique, médiatique, pour empêcher de tels individus de proliférer. En quelques sorte, nous avons un vaccin polyvalent contre les Jenner de tous pays. Comment! Vous osez inoculer une maladie potentiellement mortelle à un patient mal informé, sans l'autorisation de la Haute Autorité, sans avoir un échantillon significatif, une étude cas-témoin en double aveugle, une cohorte recensée par la CNIL, un journaliste témoin, sans respecter la parité, et peut-être même en discriminant les fermiers des environs!!! Au bloc, mon gaillard!

 

Car Jenner n'inventa rien. Il osa prouver l'efficacité de la prévention. C'est là le vrai courage du médecin. En effet, il y avait belle lurette que les Turcs pratiquaient une sorte de vaccination équivalente pour leurs esclaves circassiennes. Eh oui, on n'allait pas perdre la marchandise, laisser une malencontreuse petite vérole gâcher leur beauté légendaire avant de les envoyer au harem. C'est du moins ce que dit Voltaire, reprenant tout un corpus passionnant de pratiques équivalentes, en Chine ou ailleurs. (Pour cette pratique nous utilisons le terme de « variolisation » car il s'agissait en fait d'une infection provoquée par une forme légère de variole, avec tous les risques que cela comportait pour protéger d'une forme plus grave. Un moindre mal en quelque sorte).

 

Plus proche de nous, en 1714 Lady Montagu, femme de l'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople rapporta en Europe les bribes de ces étranges pratiques et joua le rôle dévolu à nos stars d'aujourd'hui: en lancer la mode. Bien sûr, la cour de France fut secouée de terribles controverses. Fallait-il ou non «varioliser » le roi Louis XV? Ce fut le non qui l'emporta, le non des anglophobes patentés, le non des anti-variolisants de principe, le non de la peur, le non du grand principe de résistance aux connaissances nouvelles... et le roi Louis XV succomba de la variole en 1774.

 

Pour aujourd'hui, tenons-nous en là. Le temps d'une pause réflexive. Ou d'une pose?


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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 17:15
 

Peu après avoir mis ce blog en ligne, j'avais écrit un article traitant de la difficulté de se choisir un nom. Au fil de mes pages j'ai même pu poser la question de la valeur du nom d'un écrivain, en tant que moteur d'appréciation de son œuvre; un moteur qui peut parfois mener à des emballements peu compréhensibles, ou refuser obstinément d'atteindre son bon régime. Dans le premier cas nous pourrions citer des auteurs à la mode. Dans le second, l'échec du Chantecler de Rostand après le formidable triomphe de Cyrano. Je posais même la question de l'auteur anonyme, étant bien entendu que cette suggestion ne vaut que par l'éloignement temporel ou géographique entre le lecteur et l'auteur.

 

Idée farfelue? Non point, car la littérature regorge de pseudonymes qui sont des pseudo-anonymes. Mais de là à ce que le gouvernement suive mes idées jusqu'à les appliquer aux Cv, les fameux curriculum vitae, dont il faudrait retirer tous les identifiants légaux, il y avait un pas que je n'osais franchir. Enfin devraient sortir les décrets d'application de cette bonne justice! Et j'ose espérer qu'ils n'en resteront pas à ce banal cas d'espèce. Un peu d'envergure, que diable! 

 

Enfin, les lettres anonymes seront appréciées à leur juste valeur. Affûtez vos plumes; les corbeaux! Le grand temps des réglements de compte et de conte est revenu. Enfin la France profonde pourra se remettre à l'ouvrage sans craindre de représailles gendarmesques, et sans même la basse excuse d'une quelconque guerre avec un pays voisin, ou d'une brave dénonciation aux services fiscaux. Point besoin d'attendre une nouvelle vague menaçante de poudre blanche pour s'offrir le plaisir d'une petite enveloppe farineuse mal charbonnée.

 

Je n'avais même pas pensé à quel point les lignes de mon petit blog avaient porté. Il paraît que les futurs candidats à l'élection présidentielle seront anonymes. Terminé l'affichage des grands sourires sur les panneaux 4x3, oubliées les leçons de maintien, envolés les cours de gestuelle neuro-linguistique. Car on ne s'en tiendra pas au floutage de la tête. Imaginez un débat télévisé entre Chirac et Sarkozy, je veux dire entre C... et S... (pardon, l'habitude...). C'est toi le grand, c'est moi le petit... Il faut un anonymat parfait, une déformation canardesque des voix, un bip masquant les tics verbaux. Plus de « écouteeeeez », ni de « travailleurs, travailleuses », encore moins de « casse-toi pauv'con ». Enfin le vrai sens redonné au discours débarrassé de ses affûtiaux.

 

On s'y fera. Parce que l'anonymat dérange un peu au début. Une impression désagréable de perte d'image, une sorte de descente du piédestal. Mais ne serait-ce pas un début d'esprit démocratique? César enfin mêlé à la foule sans crainte d'un quelconque Brutus. Mais il y a des avantages. Imaginez le titre d'un grand journal du soir: Monsieur J.S. président de l'E. Point final. Que de tracas évités, que de conflits dépassés, que de portes ouvertes dans la pénombre de l'anonymat!

 

J'imagine cependant qu'il doit bien y avoir un revers à cette médaille. Je ne parle pas des films classés X qui pourraient convenir ainsi aux modernes patronages, s'il en existe encore. Je parle des employeurs attardés, rétrogrades, peut-être pire encore, quatre-vingt treizistes, domicilistes, lieu de naissance-istes, ethnistes pour tout dire, qui pourraient voir (deviner plutôt) derrière cet anonymat, une sorte de capuche obstinément relevée, pire encore un modèle de burqua d'embauchage dont le président N.S. vient de nous affirmer... Quoi donc? Qui veut la parole?

 

Madame, dans le fond. Ah oui, la burqua, c'est pour éviter de se faire discriminer, parce que personne ne peut savoir si vous êtes blonde ou brune. C'est logique. Je n'y avais pas pensé, mais je cède à la logique. Je ferai remonter en haut lieu, puisque ces lignes ont l'heur d'y trouver quelque écho.

 

Je rentre chez moi sans tarder pour y penser.

Qui a sifflé?

Pardon Monsieur l'agent. Vous dîtes? Cinquante et un à l'heure? Je ne me rendais pas compte. Vous voulez... mes papiers. Je croyais...

 

 

 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 14:08


 

Qu'on me pardonne de parodier le "bizarre... vous avez dit bizarre..." de Louis Jouvet dans Drôle de drame. Mais la situation le suggère si fortement. Secondaire? Que signifie le "secondaire" qualifiant un effet du vaccin contre la grippe dite H1N1? Doit-on envisager un lien direct, second dans l'ordre de la vaccination? En ce cas, la vaccination serait cause (une cause) de ce syndrome de Guillain-Barré dont les Français apprennent l'existence ce jour. Doit-on comprendre "secondaire" au sens d'accessoire, de peu d'importance, négligeable?

 

Cette question, pour secondaire qu'elle paraisse, est fondamentale car elle prouve l'immense bourrage de crâne auquel politiciens de fortune et médecins attachés par des saucisses se livrent depuis tant et plus d'années dans le cadre de la vaccination.

 

Heureusement que les Français ont la mémoire courte et le sens des mots plus court encore. Sinon ils se rappelleraient un des premiers actes que décida Mme Barzach, ancien ministre de la santé, en suspendant la quadruple vaccination (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite) dans les heures suivant des décès de nourrissons vaccinés par ces vaccins (BEH N°24 de 1986). Que n'entendîmes-nous pas alors sur cette décision plus que rapide, argumentée sur l'idéologie de la précaution?

 

Heureusement donc que les Français sont trop occupés à suivre les exploits des "bleus". Sinon ils se rappelleraient le délire qui s'empara des responsables de la santé en France lors de la suspicion de troubles neurologiques secondaires (sic) à la vaccination contre l'hépatite virale. Là encore, le fameux principe de précaution, adossé à la constitution, servit urbi et orbi, à étouffer toute émergence de bon sens, de saine logique, et d'étude sérieuse. La France devenait la risée du monde entier dans les journaux spécialisés, mais puisqu'on débarquait tout responsable officiel qui n'avait pas le petit doigt sur la couture du pantalon, le principe de précaution était sauf, et le match de foot pouvait se poursuivre à la grande satisfaction des non-vaccinés.

 

Mais bizarrement, secondairement devrais-je dire, voici que ce principe de précaution tous azimuts disparaît des commentaires les plus autorisés, les mieux en cour (l'absence du "s" n'étant pas une absence de sens). Voici qu'un nouveau directeur général de la santé (c'est fou ce que ce poste use de directeurs, pour peu qu'ils dépassent la ligne jaune du discours officiel) nous explique la coïncidence des incidences, la bénignité du cas, et la nécessité de poursuivre la vaccination.

 

Alors que penser de cela? Simplement qu'il y a manipulation, une de plus dans la grande histoire de la vaccination, toujours servie sur fond de trémolos, toujours accompagnée à la grosse caisse, et je ne parle pas seulement de musique.

 

Mais, le pire, oserais-je dire, de l'affaire, est qu'il faut se faire vacciner, même si le marché historique qui a été monté à cette occasion, ce viol des foules toujours recommencé, est significativement puant. Même si le discours actuel de ce directeur est logique, mais tellement en concordance avec ce fameux grand marché. Mais qui est coupable, responsable, responsable mais pas coupable? (cela ne vous rappelle-t-il rien dans un autre problème de santé publique?). Non?

 

Tant pis, c'est l'heure du match. Allumez la télé!

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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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