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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 10:22

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Un concours littéraire est organisé sur le thème de l'eau.


Le concours littéraire a ses lettres de noblesse. Le concours de Blois de Charles d'Orléans (Je meurs de soif auprès de la fontaine...) celui de l'université de Berlin de 1783 posant la question de l'universalité de la langue française, et tant d'autres...


Certes, les prix ne font pas les grands auteurs, mais ils y contribuent, ou du moins, permettent à certains d'accéder à ce seuil éditorial si difficile à franchir.


C'est pourquoi, sans prétendre à tant de gloire, mais non sans raison, "Le Livre et l'Écrit, association auteurs, éditeurs, et nègres" qui précise ainsi son absence d'exclusive, organise un concours sur le thème de l'eau. Le règlement en est disponible par demande à :


michelle.lemaire.axil@wanadoo.fr


Déontologiquement, les personnes intéressées s'adresseront préférentiellement à l'organisatrice.


Comme dans tout concours il y aura un choix. Comme tout choix, celui-ci fera des heureux et des déçus. Un autre jury choisirait peut-être d'autres candidats. C'est la règle du jeu.


Un lien complémentaire.


Quoi qu'il en soit, LETTROPOLIS a proposé à l'association le Livre et l'Écrit une lecture des textes de ses concurrents, sans aucune obligation de part et d'autre, sans autre lien qu'une augmentation de chances pour certains auteurs d'accéder à la publication numérique dans notre cas selon nos conditions générales aisément consultables sur www.lettropolis.fr


Ainsi se met en place une structure souple, à partir de buts communs que chacun réalise selon ses propres modalités.


La promotion globale de l'internet littéraire,

maxime en action de Lettropolis.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 09:32

2010-06-16-RCF.gif

 

Je puis vous assurer que rien n'était prémédité. Juste après avoir écrit le dernier article sur la visibilité médiatique de LETTROPOLIS, je recevais un appel d'Antoine Audoire, de RCF en Berry, pour s'informer de la suite des aventures de LETTROPOLIS.


Le résultat, un entretien diffusé ce matin dans les informations de 8 heures sur RCF, une approche courte mais bien venue et bien tenue par ce jeune journaliste actif et sympathique. Jeunesse, activité, sympathie, trois belles qualités, dont les deux dernières iront croissant alors que la première... mais pas trop vite... car d'ores et déjà, quel plaisir, outre la nécessité de l'information, de s'entretenir avec un professionnel de cette qualité.


Sans pouvoir tout écouter qui le peut? RCF est un beau réseau qui nous ouvre sur un horizon spirituel dont nous manquons trop souvent. Je vous invite à y glisser une oreille attentive, car la radio dans l'âme, comme elle le dit, est une belle trouvaille.


Mais je reviens à notre émission du jour, en y ajoutant quelques précisions, à savoir la petite cuisine interne pour faire plaisir à nos lecteurs. L'entretien était un peu plus long. Antoine Audoire a conservé et traité dans sa présentation des thèmes que j'avais développés au téléphone. C'était parfaitement son droit et je dirais même une nécessité dans le cadre choisi. D'ailleurs, ces ruptures font partie intégrante du bon travail tant que la logique du discours n'est pas détruite par un résumé trop abrupt. J'y apporte mon soutien sans réserve.


Nous retiendrons donc que nos vingt publications nous posent comme une édition sérieuse, que LETTROPOLIS s'ouvre à l'international avec une relation privilégiée et bientôt fructueuse nous ferons tout pour cela avec des universités canadiennes. Nous retiendrons aussi que LETTROPOLIS reste attaché au terrain, avec la préparation d'un texte relatant une belle promenade le long de la Bouzanne. La Bouzanne, de quoi parlons-nous ? Vous le saurez bientôt.


Enfin, pour ajouter un brin d'humour, le hasard veut qu'Antoine Audoire, dans son introduction ait explicitement annoncé la découverte d'un site exceptionnel. Il s'agissait d'une villa gallo-romaine située à Etrechet, dans l'Indre. Mais avouez! Est-ce vraiment un hasard ? LETTROPOLIS, unissant le classique aux techniques modernes, le local et l'international par la francophonie n'est-il pas un site exceptionnel ?


Copiez et collez ce lien pour arriver à la page de l'émission du jour

http://www.rcfenberry.fr/?p=programmes&t=fiche&id=47

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 07:52

Voici la quatrième et dernière (momentanément) chronique des modifications récentes concernant LETTROPOLIS.

 

Elle est d'importance, car bien souvent, trop souvent, ce qui n'est pas vu n'existe pas. Exemple : on parle haut et fort de l'iPAD car on l'a vu à la télé. Et depuis il devient parfaitement normal de dire qu'on peut maintenant lire des livres sur un ordinateur... ce que nous démontrons depuis longtemps avec LETTROPOLIS.

 

Donc, LETTROPOLIS doit être vu. À la télévision ? Pourquoi pas, si on nous y invite, car nous n'avons pas les millions de dollars à y investir comme notre concurrent à la plaquette. Mais LETTROPOLIS n'est pas une entreprise désincarnée, et notre politique des petits ruisseaux passe par notre présence sur le terrain et par la relation personnelle.

 

C'est pourquoi nous étions hier à la journée du livre de Radio Courtoisie, à l'invitation d'Anne Brassié, toujours aussi souriante et efficace.

 

Nous avons rencontré des personnages sympathiques, étonnés, attentifs et en attente, curieux, investigateurs, souvent préoccupés de faire passer un savoir : qui une nouvelle ou un roman cherchant un éditeur, qui un texte du domaine public à présenter à ses élèves, qui un mémoire de haute tenue sur Cicéron, et d'autres... Chacun des interlocuteurs, déclarant que "c'est l'avenir", certains regrettant d'être "trop âgés pour cette technique", et d'autres, qu'"on ne leur en ait jamais enseigné les rudiments."

 

Il est bien vrai que le monde de l'informatique souffre d'un cruel défaut d'enseignement, et que les marchands de la "quincaillerie" (les machines) ne se soucient que très peu de leur usage, plus acharnés qu'ils sont à en vendre de nouvelles qu'à détailler le bon usage du parc déjà en place. La publicité pour l'iPAD en est un excellent exemple.

 

Nous avons apporté nos réponses à ces questions, et nous continuerons, sur le terrain ou par l'intermédiaire du site de LETTROPOLIS et de ce blog.

 

Et bien sûr, nous irons vers d'autres lieux de rencontre. Nous sommes maintenant armés pour cela, de nos logiciels de présentation, de nos supports "papier", d'un capital de confiance en augmentation constante, de nos vingt publications en cinq mois, et de la vague montante de lecture sur ordinateur dont nous avons depuis longtemps prévu l'arrivée.

 

Nous répondrons aux appels de ceux de nos interlocuteurs qui souhaiteraient notre présence dans une de leurs réunions. Nous enverrons notre dossier de presse à qui voudrait nous aider à le faire connaître.

 

N'hésitez pas à le demander. Participez à l'avenir de LETTROPOLIS : il passe par les mains de tous les compagnons de la bonne littérature.

 

En attendant, nous remercions tous les interlocuteurs qui nous ont apporté leur chaleur, nous attendons leur visite et leurs textes, et encore une fois merci à Anne Brassié de son soutien amical.

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 09:35

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Nous l'avons déjà dit, mais il vaut mieux y revenir : la lisibilité sur ordinateur doit être défendue, non parce qu'elle manque de possibilités, mais au contraire, parce qu'elle en offre plus que le livre classique. Ainsi va le monde, les progrès réels ont plus de mal à s'imposer que les modes. Il faudra un jour développer ce point. Que de sujets mériteront d'être poursuivis, un jour... En attendant, voici les fondamentaux de la lecture sur LETTROPOLIS.

 

1/ Nous présentons maintenant tous nos OLNIs® en mode PDF

Le PDF (format portable de document) est lisible sur tout ordinateur par l'intermédiaire d'un logiciel extrêmement répandu et gratuit. Nous avons choisi celui de la marque ADOBE® mais d'autres existent, au choix de chacun.

 

La présentation en PDF limite les risques de copie et de dénaturation du texte. Nous parlons bien de limitation et non d'impossibilité. L'informatique n'a en rien arrêté l'éternel combat entre les serruriers et les crocheteurs.

 

2/ ADOBE READER® est le logiciel le plus répandu de lecture des documents PDF

Si vous ne le possédez pas déjà (c'est rare) vous le téléchargerez à partir de notre site (bandeau supérieur, visite guidée, aide et outils).

 

Il permet de lire nos OLNIS® en deux pages"comme un livre".

 

 

3/ ADOBE DIGITAL EDITIONS® ajoute à la lecture les fonctions de bibliothèque et de secrétariat.

Lui aussi, porté par la grande marque ADOBE®, est gratuit et téléchargeable sur LETTROPOLIS.

 

Si vous voulez voir les couvertures de vos OLNIs®, les ranger par titres, par auteurs, retrouver la dernière page lue, éditer des signets (pour retrouver les meilleurs passages), lire en format variable (une page, deux pages, fonction loupe), Adobe Digital Editions® est fait pour vous.

 

 

4/ À votre demande vous gardez gratuitement la possibilité de recevoir vos OLNIs en différents formats adaptés à votre vue.

 

L'âge et quelques maladies peuvent imposer ce service supplémentaire que permet Openoffice, par sa souplesse.

 

Bonnes lectures sur LETTROPOLIS !

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 07:48

 

 

La simplification éditoriale est le deuxième grand volet de notre renouvellement.

Disons-le tout de suite, nous avions pensé à offrir aux auteurs un rôle central sur leur œuvre en leur donnant tous les moyens de nous présenter un "presque prêt à être édité". Nous pensions, je pensais naïvement, élargir leur palette technique et les inclure progressivement dans l'élaboration de leur œuvre, jusqu'à la couverture pour les plus proches du domaine artistique. Toutes les explications étant en place, force a été de constater qu'elles n'ont servi à rien, ou à si peu.

 

D'ailleurs, cette approche s'intègre parfaitement dans l'évolution technique de notre société : l'informatisation des bureaux fait que le cadre tape lui-même ses notes, missives, lettres, courriels plutôt que de les dicter à son secrétariat, lequel se recentre sur des tâches d'organisation.

 

Nos auteurs nous enverront leurs documents en pièce jointe à direction@lettropolis.fr

Donc, dès à présent nous supprimons la fonction d'envoi des textes pré-formés.

 

Que s'est-il passé ?

 

Notre expérience rejoint une statistique assez fréquente dans le milieu éditorial : 5% au plus des manuscrits arrivent dans un état permettant une édition quasi immédiate. Elle confirme une autre notion qui amène à réfléchir : les personnes qui écrivent n'ont que des idées lointaines concernant le passage du manuscrit à l'édition. Elles ignorent la nécessité de corrections approfondies, reprises, nécessaires pour l'orthographe, la typographie, la mise en forme. Et je n'ose pas parler du contenu littéraire.

 

Là encore, ce n'est pas faute d'avoir posé sur notre site, des conseils simples, des règles de base, et d'offrir notre aide à qui la demande. Peut-être touchons-nous là à ce terrible défaut français par lequel nos concitoyens forcément les plus intelligents du monde placent l'intellectualisme au-dessus de la technique. Le cerveau de l'écrivain a travaillé, éditez mes braves ! Eh bien non ! L'humilité apparente d'un travail n'en diminue pas la valeur. Je dirais même que l'association des deux grandit l'homme qui s'y consacre, et que le mépris de l'un par l'autre pénalise les deux. Voilà un fait qui nous éloigne du professionnalisme nécessaire, grande vertu des Anglos-Saxons. Mais au fond, la surestimation de nos capacités intellectuelles ne traduit peut-être que la sous-capacité de nos pratiques, et tant pis si le coq gaulois s'en étrangle.

 

Or tout cela a un prix, non seulement financier, mais également en activité.

 

Le temps perdu ne se rattrape pas. Le temps que nous passons à des corrections qui auraient dû être évitées dès l'écriture du texte est du temps perdu pour notre développement structurel, donc une contre-production qui atteint l'auteur lui-même. Est-ce trop demander à un Français de comprendre cela ?

 

J'ajoute qu'une forme mal présentée, brouillonne, pénalise le fond. Pour amplifier la vieille formule, si la lettre tue et que l'esprit vivifie, l'esprit sans la lettre ne fait que divaguer, à ses risques et périls.

 

De ce fait, l'auteur doit-il considérer que son texte, sa copie, est définitive ?

 

Bien évidemment, non ! Relisez vos textes, faites-les relire par des amis, des relations, des professionnels. Le mieux serait de les faire relire par vos ennemis : vous ne manqueriez ni de critiques ni de grain à moudre. Demandez-nous un conseil technique ; nous ne les refusons jamais... quand nous en connaissons la réponse.

 

Sachez aussi que la relecture de l'éditeur est indispensable, ne serait-ce que sur le plan légal. J'ai encore en mémoire le courrier d'un auteur qui prétendait me faire éditer son texte, assez technique, en ne m'ayant envoyé qu'un extrait. Lorsque la vanité dépasse les bornes...

 

Et si le numérique permet des corrections rapides que le papier interdit, il n'autorise en aucun cas les négligences volontaires.

 

Les grands pilotes de course dialoguent avec leurs mécanos. Auteurs, prenez en de la graine !

 

Pour compléter notre approche, allez visiter le site de Marie Bodin à l'adresse suivante. Vous y trouverez une intéressante plongée dans le domaine de la correction, qui pourrait, remettre les pendules à la "correcte heure".

 

http://correction-relecture.over-blog.com/article-dur-dur-le-metier-de-correcteur-51884205.html

 

PS : Je serais heureux que des lecteurs me signalent mes propres coquilles... la meilleure preuve d'intérêt bien compris.

Merci d'avance.

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 05:11

 

LETTROPOLIS prend de l'ampleur et s'accorde au monde. Ainsi, voici quelques nouvelles d'importance. Quatre pistes ont été rénovées ou amplifiées :

- ouverture économique

- simplification éditoriale

- adéquation à la lecture

- visibilité médiatique


.Aujourd'hui, je parlerai seulement de l'ouverture économique.

 

Dès maintenant nos auteurs sont libres de choisir le type de contrat

selon lequel ils nous confient le soin de développer leurs œuvres.


Rappelons aux non-spécialistes que l'édition travaille selon deux régimes, le contrat d'édition et celui dit de compte d'auteur.


Le contrat d'édition est encadré par le Code de la propriété intellectuelle, il ne nécessite aucun investissement financier de l'auteur qui laisse son droit d'auteur à l'éditeur pour la durée légale de protection.


Le contrat de compte d'auteur est un louage de services pris librement entre deux parties qui conviennent du prix de ce service.


L'exception culturelle française joue ici à plein, et entretient une guerre larvée. D'un côté, les "bons" éditeurs qui font des contrats d'édition, et de l'autre, les "méchants" qui se cantonnent au compte d'auteur. Les "bons" offrent gratuitement leurs services, et les "méchants" les font payer.


Nous sommes tous bien placés à LETTROPOLIS pour avoir jugé de l'inanité de cette position, et pour savoir que les rôles se distribuent dans les deux camps. Nous avons aussi posé depuis longtemps le refus de la fausse gratuité et le principe de juste rétribution.

 

Ainsi, à LETTROPOLIS, les auteurs auront le choix.

Le choix raisonnable et raisonné, c'est-à-dire le beurre ou l'argent du beurre, mais pas les deux, en tout cas pas en même temps.

Car ils pourront se déterminer pour chacune de leurs œuvres.


Évidemment, leur rétribution sous forme de droits d'auteur variera selon leur choix, de 15 à 50%, ainsi que la durée du contrat qui nous liera, du légal à sept ans.

Qui plus est, nous avons établi deux variantes du contrat à compte d'auteur : l'une à plein tarif, l'autre à tarif réduit. Mais le principe demeure : cent téléchargements payants assurent le retour de l'investissement de l'auteur.

 

Les nouveaux contrats sont en libre disposition sur le site.

 

Une gamme de trois contrats au choix pour se faire éditer,

qui dit mieux ?

 

Nous renvoyons ainsi dos à dos les donneurs de leçons institutionnels (ceux qui affirment toujours que "les mauvais ce sont les autres") et les adorateurs du "c'est bien parce que c'est gratuit". Notre propos n'est pas tant de convaincre ceux qui ne voudront pas l'être, mais bien de travailler en confiance avec les autres, ceux qui payent leur baguette chez le boulanger, qui n'exigent pas de la prendre gratuitement sous prétexte de se dire bonjour, en déboursant dix fois le prix de l'emballage.


Voilà pourquoi, j'ai parlé d'économie et non de finances, et comme nous sommes de fieffés littéraires, nous rappellerons que le mot "économie" par ses origines grecques, signifie l'administration de la maison. Partageons une bonne économie.



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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 21:34

 

 

Ce samedi après-midi 5 juin 2010, Bernard Stiegler a fait une conférence à Épineuil-le-Fleuriel sur le thème de l'attention. Jeu de mots mis à part, le sujet méritait que l'attention y fût portée. Et parlant du sujet, c'est associer le philosophe et le thème.

 

Il s'y autorise lui-même, précisant que les philosophes sont des "bagarreurs", émaillant son entretien d'exemples issus de l'histoire de la philosophie, et montrant combien la fonction de philosophe était indissociable d'autres, comme celles de médecins, d'astrologues, de physiciens, et non des moindres, opposants aux systèmes en place. Copernic, Newton furent de la fête, mais également Thalès et Socrate pour qui Bernard Stiegler montre une affection non dissimulée... et pour Jésus aussi.

 

L'homme, donc, pousse à la réflexion au cours d'une approche qui saute gaillardement d'un siècle à l'autre, d'une pensée générale à une semi-confidence. Ainsi lorsqu'il fustige l'emprise de la télévision sur les jeunes cerveaux, il rejoint immédiatement Socrate, condamné à la cigüe par les sophistes, manipulateurs de cerveaux immatures : ironie du sort, ou magnifique manipulation mentale de ceux qui accusèrent leur célèbre accusé d'avoir justement "perverti la jeunesse". Ah! Ces Grecs, leurs sous-entendus et leurs cadeaux...! Ce qui ne l'empêche pas de revenir aux statistiques du temps passé par les enfants américains devant leur télévision, de poser la différence entre les cerveaux ainsi placés en "dysconnexion permanente" (ce terme m'est personnel) et ceux de leur professeur concluant au "gap neuronal" (je me permets une autre de mes expressions) entre eux et lui, et au célèbre trouble associant le déficit de l'attention et l'hyperactivité.

 

Tout cela passe par la mémoire bien comprise, non pas comme un empilement de réponses automatiques pour être sacré champion à un célèbre jeu télévisé (encore la télé!) mais comme un positionnement structuré de l'intelligence des intelligences pour reprendre l'exposé de Bernard Stiegler, qui ne néglige pas les classiques approches du chasseur, de l'agriculteur et du concepteur. Ainsi, retour à Milet (non pour l'angélus) mais pour un certain Thalès, cher à nos souvenirs de géométrie, et plus cher encore à notre vie sociale si nous comprenons que l'important n'est pas de réciter sans comprendre, mais de retrouver, ou de savoir que l'on pourrait en retrouver la démonstration, et qu'un soin commun des connaissances, voulu par Jules Ferry, est le ciment fondamental d'une société... si elle ne veut pas se laisser aller à l'abîme.

 

Comme le cardiologue intègre la charge du travail cardiaque entre pré-charge et post-charge, Bernard Stiegler insère l'attention entre dé-tension et pro-tension, avec tous les sens permis par le jeu orthographique des consonnes et des préfixes. Cette attention donc, prise entre la mémoire partagée et la satisfaction impulsive des besoins, entre la conscience flottante et la barbarie, nécessite un mobilisateur fort et des réseaux amateurs. Ainsi le Jules Ferry de 1882, par son école obligatoire rejoint les préoccupations restructurantes de mémoire et d'attention sociale que Bernard Stiegler, stimule dans son parcours universitaire, autant que dans son intention de créer un pôle philosophique et numérique à Épineuil- le-Fleuriel.

 

Le temps passait, à son rythme, nous sautions les siècles, un thème enrichissant l'autre, récoltant les idées, comme celle de la vitesse, corollaire nécessaire de l'enseignement, vitesse qui nous oblige à résumer le passé, ou plus exactement à le compresser sans le dénaturer, récoltant une envie de poursuivre à la recherche des logiciels à "faire du Zola au kilomètre" et oui, cela existe, comme la musique, et aussi comme les pseudo-entretiens érotiques ou une autre, comme la nécessité de compiler Husserl sur informatique pour en tirer la substantifique moelle, bref des fiches pour l'histoire, à condition de ne pas en refaire une histoire des fiches.

 

Ce genre de conférence heurte volontiers les adeptes des cours montés comme une architecture classique. Peut-on dire que l'on voit à l'œuvre une intelligence en réseau, déjà un modèle des audaces que Bernard Stiegler souhaite, avec le consumérisme dévoyé en ligne de mire ?

 

En tout cas, le choix de l'implantation n'est pas dénué de sens, pris entre la mémoire du grand Meaulnes et la première publication numérique de Lettropolis... conforté par le petit buffet qui suivit, fort sympathique et prometteur.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:59

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LETTROPOLIS a la fierté de présenter sa vingtième publication. Il s'agit d'ATALA de Chateaubriand. Ce texte qui parut en 1801 connut une fortune litttéraire immense. Ses nombreuses éditions en font preuve, les unes authentiques, les autres "pirates" que Chateaubriand évoque dans le post-scriptum de l'Avis sur la troisième Édition.

 

Je souligne ce fait avec un certain sourire, car, que n'entend-on pas au sujet du risque de piratage des textes sur le "net"! Par moments j'ai l'impression que Barbe-Noire, les Frères de la Côte, et autres flibustiers ont attendu le numérique pour naviguer, et que l'édition, les œuvres d'art n'ont jamais connu de contrefaçon avant nous. Je ne prolongerai pas ici le débat, mais je suis content d'y amener cette pièce qui mérite réflexion.

 

Revenons à Atala. Cette publication nous a été inspirée par Pascal Fargeas-Chartier, l'auteur de Mamina, ce "roman-perle", dont j'ai déjà dit tout le bien qu'il mérite, et peut-être pas encore assez, et que nous sommes heureux d'avoir accepté à LETTROPOLIS. Ainsi nous pratiquons le partage de la littérature et la découverte entre auteurs contemporains et grands ancêtres, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

 

Dans le cadre de notre introduction éditoriale, Pascal Fargeas-Chartier insiste sur l'affirmation du romantisme, qui survit en nous quoi que nous en disions, quoi que nous nous en défendions.

 

Il est possible que certains lecteurs soient décontenancés, ayant perdu l'habitude de ces flots d'images et de sentiments, marque de fabrique du romantisme, dont Chateaubriand fut peut-être le père. Mais qui s'en tiendrait à cette vue partielle, bien que fondamentale, manquerait la vie profonde de ce roman. C'est une raison supplémentaire pour l'avoir édité.

 

Il faut remettre ce texte dans son contexte historique. Ce siècle allait avoir deux ans (pour parodier un autre génie de notre litttérature). Les orages politiques du précédent en préparaient d'autres, et parmi les conflits en cours, une sorte de trève semblait s'annoncer, tout spécialement, dans le domaine de la religion, puisque se préparait le concordat. Mais une trève, si incertaine soit-elle, nécessite un retour à la pureté des sources, en même temps qu'un élagage des comportements exacerbés et des emballements des néophytes et convertis de fraîche date.

 

En parallèle, il fallait poser quelques pierres bien équilibrées pour la reconstruction de la Cité, et l'on sait que la tentation avait été grande, Rousseau aidant, de la faire s'étouffer sous la pression des lianes et de la nature magnifiée à l'extrême. Une autre pression "philosophale" avait vanté les mérites d'une éducation par le progrès de la raison, poussé jusqu'à la déification. Le résultat, le moins qu'on puisse en dire, lassait les espérances. Chateaubriand avait payé pour voir, pour comprendre, pour sentir, et se trouva, par la force des choses, amené à développer la puissance de son génie dans ces trépidations de l'Histoire. Atala en naquit, quelque peu "accouchée au forceps" entre les Natchez, René, l'Essai sur les Révolutions, le Génie du Christianisme.

 

C'est la raison pour laquelle il faut lire ce texte entre les lianes, voir au-delà des arbres qui cachent d'autres forêts, et ne pas confondre Atala avec Virginie, si sympathique que puisse être le brave Bernardin de Saint-Pierre. Les excès de pudeur de l'une ne sont en rien comparable à ceux de la morale de l'autre. La luxuriance de la nature dans laquelle se déplacent ces deux créatures, ne doit pas faire oublier que le destin tragique de Virginie dépend du naufrage éventuel d'un vaisseau, alors que celui d'Atala, est scellé, dès que la prison dans laquelle le vœu stérilisant de sa mère l'a enfermée est secouée par le moteur fécondant de l'amour.

 

Par ailleurs, l'image de la Cité vient en toile de fond, pour peu que l'on réfléchisse aux périls que représentent les chasseurs, et à la sérénité sécurisante des laboureurs, sous l'égide du père Aubry. Dans cette communauté, la nature et les hommes ont trouvé leur équilibre, mais peut-être se sont-ils laissé aller à la tranquillité désarmante, parce que ni les "bons sauvages" ni les "civilisés de progrès" n'échappent aux passions, ou au moins aux retombées sociales des luttes pour la conquête des biens de ce monde ou d'un autre. Il serait même possible que des passions plus funestes encore, car plus intimes, soient à l'œuvre sous ces masques sociaux qui permettent toutes les justifications à l'usage des cervelles courtes.

 

Il n'est d'ailleurs pas anodin que le passage des mondes entre communautés, ou même le passage de l'épilogue, se fasse toujours auprès d'un enfant mort dont le voyageur s'attache à recueillir l'âme.

 

Nous touchons là aux méandres intimes de Chateaubriand qui nécessiteraient de revenir à sa biographie. Ses inclinations plus que fraternelles, ses amours, ses "démons" trouvent ici matière à s'épancher dans le tableau luxuriant d'une jungle végétale et sentimentale.

 

Et c'est finalement le paradoxe d'Atala. Il faut savoir lire au-delà des trop belles images que le poète nous délivre avec une facilité désarmante pour oser découvrir la face cachée du drame intime et social qu'il nous expose. Atala reste d'une actualité étonnante, pour peu qu'on veuille écarter quelques feuillages.

 

En prime, découvrez un nouvel illustrateur, André Nodins qui a mis son talent en cette couverture.

 

 

 

 

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 13:16

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On se rappelle plus ou moins cette publicité par laquelle Free, le fournisseur d'accès à internet, moquait le personnage du crétin qui ne connaissait pas Free. Il faut toujours se méfier des annonces qui sonnent juste. En fait, connaissant Free, on sait maintenant qui prend ses clients pour des crétins.

 

Si quelqu'un en doutait, voici une séquence récente dont je ne connais pas la suite à cette heure (jeudi 3 juin 2010 après-midi).

 

En fin de dernière semaine de mai, je constate quelques anomalies dans le fonctionnement de mes services informatiques : une certaine lenteur dans le service internet, et une diminution de la qualité de mes appels téléphoniques.

 

La situation se dégrade progressivement ; difficulté à transférer des fichiers de taille de plus en plus réduite, conversations téléphoniques par free que mes correspondants me demandent d'interrompre car le son est haché et les paroles peu audibles. Il s'agit de relations professionnelles nécessaires pour le suivi de LETTROPOLIS, édition et lecture numériques par internet.

 

Bien entendu je vérifie tout mon appareillage (régulièrement entretenu), les voltages, et je me renseigne auprès de voisins qui ont remarqué les mêmes ennuis, aux mêmes heures.

 

Il se dégage progressivement les constatations suivantes :

- la même perturbation (avec constatation des débits) est enregistrée sur mon fixe relié par câble ethernet, et mon portable en wi-fi. Donc, le seul routeur ne peut être en cause.

- la perturbation est majeure sur le débit montant (la réception est lente mais possible, mais les émissions téléphoniques ou par courriel sont très hachées ou plus que lentes, et finalement impossibles).

- la dégradation sera progressivement croissante, jusqu'à totale interruption des services.

 

Dès le début je constate sur le site de free:

- en cherchant des renseignements sur l'état du réseau : erreur 404, ce qui signifie en langage clair que la page demandée n'est pas accessible (hasard ?)

- la fonction d'estimation des débits "étape qui peut durer entre 5 et 30 secondes" met parfois quinze minutes à donner un renseignement... quand elle le donne, avec un résultat catastrophique : débit descendant tombant ves 700 kbits/s (un tiers de la normale) et débit montant variant le plus souvent entre 3 et 20 kbit/s. (soit moins que l'internet bas débit).

 

Conclusion intermédiaire : (avec l'argument supplémentaire qu'un tel phénomène s'était déjà passé il y a quatre ans et avait nécessité un ajustement de la boucle finale qui avait réglé le problème) : ce n'est pas mon matériel qui est en cause mais la fourniture de l'accès.

 

Dès le 28 mai j'avais téléphoné à l'assistance téléphonique de Free et signalé la panne et sa logique complète.

 

Les résultats sont les suivants :

 

- je tombe sur des interlocuteurs multiples qui répètent inlassablement les mêmes questions destinées à orienter vers une panne de mon matériel ou qui déclarent ne pas pouvoir tester ma ligne. (je ne les répète pas ici, mais il faudrait, par exemple, que je vérifie s'il n'y a pas de condensateur dans ma prise de téléphone! )

- non seulement ils n'écoutent aucun des arguments de la logique de cette panne, mais ils dévient du sujet (par exemple pour me conseiller de changer mon numéro de portable de référence, comme si ma femme ne pouvait répondre ! ou de valider les nouvelles conditions générales de vente! Comme si cela devait régler la panne!!!

- Ils commencent à évoquer une éventuelle responsabilité de France Telecom et donc à me dire de "voir avec eux"

 

Je dois insister assez (en précisant la fonction professionnelle de cette ligne) pour qu'un appel le dimanche 30 mai m'annonce la venue prochaine de techniciens. Ma ligne est totalement bloquée pour toutes les fonctions. Ceux-ci sont présents mardi 1er juin. Ce sont des sous-traitants de France Telecom, qui examinent mon matériel, affirment (rapport écrit) que je reçois internet et que ma "freebox est HS". Ils me disent transmettre leur rapport par informatique, et que je dois rappeler Free dans l'après-midi.

 

Environ trois heures après, la ligne se remet en marche, mais le résultat est toujours aussi dégradé. Après-midi de mardi, nouvel appel chez Free. Le conseiller déclare ne pas avoir de rapport et que je dois attendre...

 

Je lui demande que faire si vraiment ma freebox est en cause. Pas de réponse, pas de suggestion, rien d'autres que les formules de politesse creuses, alambiquées, avec mon nom répété chaque fois, à 33 centimes par minute. On m'explique qu'on va demancer une "aide à la décision".

 

Sur le rapport "tickets d'incidents" de mon compte, il est noté que France Telecom a corrigé une anomalie. Résultat ???

 

Jeudi, Free toujours présent mais débit montant moribond. Je ne peux télécharger la publication de l'OLNI qui était prévue ce jour.

 

Téléphone au maire de mon village qui confirme toutes mes constatations, y compris les dates de dysfonctionnement. Il s'agit d'une panne large, connue, signalée, dont il a averti son correspondant au conseil général.

 

Aucune nouvelle de Free.

 

 

Mes conclusions générales sont donc:

 

1/ Free pratique une politique d'incompétence ou de recel d'information. Mais l'information due n'est-elle pas un bien social ?

 

2/ Ses robots déguisés en conseillers orientent toujours la discussion vers le rejet de responsabilité en plus du refus d'information réelle.

 

3/ La mise à jour des dossiers est incompatible avec un service de renseignement et d'assistance.

 

4/ En plus, dans cette situation, Free se "fait du fric" sur notre dos : non seulement les appels vers la pseudo-assistance à tarif d'autant plus élévé qu'ils sont inutiles. Mais également la facture des sous-traitants de France Telecom : 93 euros dans mon cas, qui seront certainement répercutés d'une façon ou d'une autre sur nos factures.

 

5/ Et pas un mot d'explication, pas une excuse, pas un essai d'un réel contact, d'un "on vous rappelle pour vous tenir au courant".

 

6/ Les documents prouvant mes dires sont à la disposition de qui ne me croirait pas.

 

7/ Qui prendra en compte les heures de travail perdues ?

 

8/ Cette information sera envoyée dès que possible lorsque le minimum de débit montant le permettra. Aussi rébarbative soit-elle, elle mérite d'être divulguée.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 21:08

 


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Avec le débarquement de l'IPAD à grands renforts de tambours et trompettes, paré de toutes les qualités, dont beaucoup sont réelles, les témoignages de personnes qui se préparent à lire du numérique se multiplient.


Ce qui paraissait peu imaginable il y a quelques mois à peine devient pour beaucoup un objectif à très court terme, et pour certains, une évidence immédiate. LETTROPOLIS se félicite de cette percée publicitaire qui outrepasse nos moyens financiers, mais qui confirme notre position de précurseur.


Mieux, nous avons décidé de concurrencer l'IPAD.


LETTROPOLIS, concurrencer l'IPAD ? Vous rêvez ?


Non, nous ne rêvons pas. La preuve, dès aujourd'hui nous offrons un système de lecture identique à celui de la célèbre plaquette : il s'agit d'ADOBE DIGITAL EDITIONS.


Avec ADOBE DIGITAL EDITIONS (ADE pour les intimes) vous lirez nos OLNIs, comme des livres, avec toutes les fonctions embarquées :

- la mise en forme de votre choix, (une page, deux pages, avec une loupe),

- le grossissement des caractères,

- l'organisation de signets pour ceux qui aiment prendre des notes,

- le rangement en bibliothèque, avec les couvertures bien exposées,

- et même, un OLNI qui s'ouvre tout seul à l'endroit où vous avez laissé la lecture.


Et ça vaut cher, cette petite merveille ? Parce que l'IPAD, voyons...

Eh bien... ça vaut, ça vaut... le prix de nos OLNIs, sans plus.


Nul besoin de dépense supplémentaire. Le téléchargement d'ADOBE DIGITAL EDITIONS est gratuit sur LETTROPOLIS, et en plus on vous offre le mode d'emploi détaillé. (bandeau supérieur... visite guidée... aide et outils)


LETTROPOLIS et ADOBE DIGITAL EDITIONS, vous ne pourrez plus vous en passer.


Plus que jamais, LETTROPOLIS, c'est vraiment la promotion globale de l'internet littéraire.

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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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