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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 05:11

 

LETTROPOLIS prend de l'ampleur et s'accorde au monde. Ainsi, voici quelques nouvelles d'importance. Quatre pistes ont été rénovées ou amplifiées :

- ouverture économique

- simplification éditoriale

- adéquation à la lecture

- visibilité médiatique


.Aujourd'hui, je parlerai seulement de l'ouverture économique.

 

Dès maintenant nos auteurs sont libres de choisir le type de contrat

selon lequel ils nous confient le soin de développer leurs œuvres.


Rappelons aux non-spécialistes que l'édition travaille selon deux régimes, le contrat d'édition et celui dit de compte d'auteur.


Le contrat d'édition est encadré par le Code de la propriété intellectuelle, il ne nécessite aucun investissement financier de l'auteur qui laisse son droit d'auteur à l'éditeur pour la durée légale de protection.


Le contrat de compte d'auteur est un louage de services pris librement entre deux parties qui conviennent du prix de ce service.


L'exception culturelle française joue ici à plein, et entretient une guerre larvée. D'un côté, les "bons" éditeurs qui font des contrats d'édition, et de l'autre, les "méchants" qui se cantonnent au compte d'auteur. Les "bons" offrent gratuitement leurs services, et les "méchants" les font payer.


Nous sommes tous bien placés à LETTROPOLIS pour avoir jugé de l'inanité de cette position, et pour savoir que les rôles se distribuent dans les deux camps. Nous avons aussi posé depuis longtemps le refus de la fausse gratuité et le principe de juste rétribution.

 

Ainsi, à LETTROPOLIS, les auteurs auront le choix.

Le choix raisonnable et raisonné, c'est-à-dire le beurre ou l'argent du beurre, mais pas les deux, en tout cas pas en même temps.

Car ils pourront se déterminer pour chacune de leurs œuvres.


Évidemment, leur rétribution sous forme de droits d'auteur variera selon leur choix, de 15 à 50%, ainsi que la durée du contrat qui nous liera, du légal à sept ans.

Qui plus est, nous avons établi deux variantes du contrat à compte d'auteur : l'une à plein tarif, l'autre à tarif réduit. Mais le principe demeure : cent téléchargements payants assurent le retour de l'investissement de l'auteur.

 

Les nouveaux contrats sont en libre disposition sur le site.

 

Une gamme de trois contrats au choix pour se faire éditer,

qui dit mieux ?

 

Nous renvoyons ainsi dos à dos les donneurs de leçons institutionnels (ceux qui affirment toujours que "les mauvais ce sont les autres") et les adorateurs du "c'est bien parce que c'est gratuit". Notre propos n'est pas tant de convaincre ceux qui ne voudront pas l'être, mais bien de travailler en confiance avec les autres, ceux qui payent leur baguette chez le boulanger, qui n'exigent pas de la prendre gratuitement sous prétexte de se dire bonjour, en déboursant dix fois le prix de l'emballage.


Voilà pourquoi, j'ai parlé d'économie et non de finances, et comme nous sommes de fieffés littéraires, nous rappellerons que le mot "économie" par ses origines grecques, signifie l'administration de la maison. Partageons une bonne économie.



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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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