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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 17:48

 

 

 

Jean-Paul Angelelli a choisi Lettropolis pour faire revivre Une guerre au couteau, le texte qui retrace son parcours comme appelé pied-noir en 1960-1962 en Algérie.

 

Cinquante ans après que l'on eut bradé cette province excentrée mais française, l'Histoire doit parler, et pas seulement par ceux qui en agitent le vent dans tous les sens, mais par ceux qui, humbles, petits, sans-grades ou presque, ont eu l'occasion de la vivre. Ils doivent parler, car on ne voit pas en vertu de quelle discrimination – ou plutôt, on devine – leurs témoignages devraient être jetés aux oubliettes, et leurs auteurs bâillonnés une fois de plus. Ils doivent parler par simple respect envers leurs camarades tués – et de quelles horribles manières – pendant et après les limites théoriques de cette guerre. Ils doivent parler car la vérité est le seul chemin par lequel des hommes de bonne volonté peuvent espérer se rapprocher.

 

En ces périodes où le triste mais banal accident de car déclenche la mobilisation de cellules de crises et de bataillons de psychologues, il est grand temps que d'autres bataillons de lecteurs se décident à comprendre le passé immédiat pour ne pas se faire complices d'oublieux professionnels, ou pire encore.

 

Car, s'il y a un reproche à ne pas faire à ce texte, c'est bien celui de ne pas « parler vrai ».

 

Eh oui ! Il serait tellement plus simple de charger certains de tous les péchés du monde, et d'en dégager les autres. Il serait tellement plus simple de s'en tenir à une grille de lecture obligeamment tendue par le politiquement correct, et suffisamment armée de toutes les calomnies et les menaces.

 

Mais la vie réelle n'a jamais été aussi simple, et les guerres échappent au modèle Bisounours, aussi curieusement qu'elles peuvent parfois échapper à celui de la haine. Vaste thème de réflexion pour lequel, Une guerre au couteau, de Jean-Paul Angelelli amène une pierre fondamentale.

 

 

Couverture-copie-14 

 

 

Une guerre au couteau

 

Jean-Paul Angelelli

 

641 pages, 7,85 €

 

 

 

 

 

Avec les compliments de Lettropolis, édition numérique de textes numérisés appelés OLNIs® (Objet Littéraire Naviguant sur Internet)

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 07:01

 

 

Couverture-copie-13

 

De soie, d'or et de sang, tel est le titre du roman historique d'Aude PILORGÉ par lequel l'auteur – une passionnée du Moyen Âge – nous entraîne vers ce XIIesiècle en lequel le royaume de France perdait une de ses reines – la célèbre Aliénor d'Aquitaine – qui, en se remariant avec Henri Plantagenêt, lui apporta en dot deux belles provinces (l'Aquitaine et le Poitou). La guerre de Cent Ans se préparait. Mais nous n'en sommes pas encore là avec ce roman, ce triple roman devrais-je dire.

 

Roman historique, par la description de l'époque, du petit peuple qui vit devant nous, mais aussi des grands, que l'on côtoyait plus aisément en ce temps que le moindre de nos ministres. Les uns et les autres, sont soumis à de rudes conditions de vie ; et c'est peut-être la raison pour laquelle ils en savourent le prix. Et lorsqu'ils se laissent aller à transgresser les grandes lois – car l'imperfection fait partie de notre nature – ils savent autant trembler qu'espérer devant la justice de Dieu.

 

Roman policier aussi, car sur ce fond de rudesse et de violence, il peut arriver que des meurtres aient d'autres motifs que politiques... et pourtant ceux-ci ne manquent pas, au gré des renversements d'alliance et des forfaits des hommes de main de ces puissants. Mais par quelle étrange destinée, ce cadavre se retrouve-t-il dans le chantier de la future cathédrale Notre-Dame ?

Oui, bien avant que Victor Hugo pût y inscrire son fameux fatalitas, l'édifice non achevé – par l'intermédiaire d'Aude Pilorgé – se chargeait déjà de mystère.

 

Mais roman au sens moderne du mot, encore. Car, comment ne pas éprouver une belle attirance (ce mot s'applique aussi à des hommes forts et qui ne renient rien de leur sexe) pour la psychologie du personnage de Pierre Barbier, que nous suivons en son parcours de maître drapier, mais aussi de père de famille, avec tout son amour pour les siens, sa foi en Dieu, mais aussi ses passions, ses faiblesses, à travers lesquelles transparaissent toutes les interrogations de l'homme éternel.

 

Aude Pilorgé est un grand auteur, un triple grand auteur. Alors, mieux qu'en un trop simple article, plongez-vous en ce XIIesiècle... 

 

Couverture-copie-13...De soie, d'or de de sang.

510 pages

4,85 €

 


 

 

Avec les compliments de Lettropolis, édition numérique de textes numérisés appelés OLNIs® (Objet Littéraire Naviguant sur Internet)

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:33

 

Les autorités américaines menacent de poursuivre Apple et cinq grands éditeurs à qui elles reprochent de s'être entendus sur les prix des livres numériques, rapporte leWall Street Journal jeudi 8 mars.

Vous pourrez lire l'article en ligne en suivant ce lien.

Bien sûr, cela se passe aux USA, mais pas chez nous , bien sûr que non ! Seule hypothèse, la présence du groupe Lagardère, propriétaire du Hachette Book Group.

Chez nous, seule une insigne mauvaise foi pourrait imaginer que de « grands éditeurs » en fassent de même. D'ailleurs, c'est le hasard, le hasard seul, ou des calculs économiques bien maîtrisés, qui font que le prix d'une version numérisée téléchargeable se situe, chez certains, dans une fourchette de 75% à 80% de son équivalent papier.



Bigre, comme nous sommes loin de la pensée de Lettropolis, de notre politique de juste prix, de notre souci premier de faire vivre des textes, tout en restant intransigeants sur la qualité et l'intérêt littéraire, et non de protéger artificiellement le marché du papier tout en poussant à la vente de tablettes (achat souvent superflu par rapport à l'ordinateur adéquat que l'on possède déjà).



Quand on vous dit que ça grenouille ferme autour du livre électronique considéré comme un nouveau fromage, débordant, crémeux, alléchant. Mais un fromage de type chasse gardée, réservé aux goinfres, aux estomacs jamais rassasiés.



Alors, il est vrai qu'à notre petit niveau, on pourrait nous qualifier d'empêcheurs de tartiner en rond. En tout cas, il est des banquets auxquels nous ne voulons par participer, et c'est plus clair ainsi.



Mais cela ne nous empêche pas de préparer d'autres bons inédits, ou de rendre pérennes des ouvrages sur papier non réimprimés.

La preuve, le dernier sorti :

La Condamnation de l'Action française par Philippe Prévost,

1250 pages, 4,85 €. Une somme... Pas le prix, le texte !



Avec les compliments de Lettropolis, édition numérique de livres numérisés appelés OLNIs®

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 07:07

 

L'historien Philippe Prévosta confié à Lettropolis

le soin de publier sur internet son texte sur

La Condamnation de l'Action française. (1926-1939).

Le sous-titre en est « Autopsie d'une crise politico-religieuse »

 

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ce qui traduit le souci de vérité de l'historien, mais laisserait à penser, à tort, qu'il s'agit là d'une chose morte.

Il n'en est rien, car l'Histoire mérite d'être périodiquement revue (les archives qu'il a pu étudier n'ont été ouvertes que depuis 2006). Bien plus, c'est un monde d'intrigues, de faux pas, qui se dévoile ici, comme le scénario d'un roman de politique-fiction où le spectateur attend fébrilement que le héros sauve la planète.

 

Malheureusement, la planète n'a pas été sauvée. La deuxième guerre mondiale a eu lieu, malgré les mises en garde, les avis, les regards lucides de ceux qui refusaient le pacifisme aveugle ou, pire encore, une germanophilie intéressée. Et c'est ici que cette condamnation vaticane dépasse le « simple » conflit de conscience (exista-t-il seulement?) pour atteindre les niveaux exécrables de la mauvaise foi (sans aucun jeu de mots) et leurs terribles conséquences (la course à la guerre).

 

L'ouvrage de Philippe Prévost mérite donc, non pas une, mais des lectures, par sa double importance quantitative (plus de 1200 pages, et autant de notes) mais aussi qualitative (il ouvrira l'esprit de ceux qui voudront bien posséder quelques vues complémentaires sur la terrible réalité de la géopolitique, et de ses implications en politique intérieure, voire en débats "spirituels").

 

En ce sens, il nous permet de comprendre comment les meilleures des bonnes volontés, ou les plus acérées des intelligences peuvent être laminées par les plus obstinées, les plus orgueilleuses des autorités en place, ces dernières fussent-elles – théoriquement du moins – les plus proches d'un idéal transcendant.

 

Encore une autre lecture, une autre réflexion que nous offre Philippe Prévost, lorsque, passant outre à l'obligatoire appareil de l'historien, nous verrons se dresser les fantômes des personnages qui se sont abîmés dans les prémices du grand naufrage du siècle précédent.

 

Couverture-copie-12

 

 

 

 

      La Condamnation de l'Action française

      Autopsie d'une crise politico-religieuse

      par Philippe Prévost

      1252 pages, 4,85 €





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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 09:35

 

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Non, ce n'est pas un message météo, mais une double satisfaction éditoriale : Lettropolis s'enorgueillit d'accueillir dans son catalogue :

 

Brumes corses

de Claude FERRIEUX

 

LE ROMAN

 

Ce roman fait partie de notre sous-lieu intitulé boulevard du Crime. C'est donc, au sens large, un « policier ». Mais l'auteur ne laisse pas aller l'histoire aux facilités des coups et blessures en tous genres, aux ruissellements sanguins et autres conséquences corporelles désagréables. Au contraire, il nous offre un début comme nous nous en souhaitons tous en période de vacances, sur les quais du Vieux Port, à Bastia, profitant d'un belle soirée, lors de l'arrivée d'un imposant yacht.

Tout serait pour le plus simple et le mieux dans le meilleur des mondes corses, si quelques éléments incongrus ne se démasquaient. N'allons pas plus loin. Il est temps pour le héros de cette aventure de faire connaissance avec les deux couples de « plaisanciers » et de leur offrir, à sa façon, le meilleur de l'hospitalité corse, non sans quelques arrière-pensées qui... mais il est temps que vous preniez la main et lisiez la suite.

 

LA COMPLICITÉ   ÉDITORIALE


Une double satisfaction éditoriale, disais-je. En effet, Lettropolis propose Brumes corses en OLNI (version numérique) comme d'habitude, mais également en version livre-papier, par l'intermédiaire des éditions Scalea. Une icône en forme de livre sous la version OLNI, et une autre en forme d''ordinateur sous la version livre vous l'annoncent. Ainsi, les lecteurs intéressés auront le choix.

 

Cette avancée éditoriale s'intègre dans notre pensée maintes fois expliquée :

  • Bien que Lettropolis s'investisse dans le numérique, le papier et le numérique n'y sont pas en conflit mais en complément.

  • Les auteurs acceptés sont valorisés car leurs textes sont pris par choix éditorial indépendant, et non comme une simple stratégie commerciale d'investissement du marché.

  • Contrairement à bien d'autres, nous ne trompons ni nos auteurs ni nos lecteurs sur les prix : nos OLNIs s'en tiennent à un pourcentage du prix du papier variant entre le tiers et la moitié. Que ceux qui ne nous croient pas fassent un tour chez de « grands » éditeurs, calculent la différence... et tâchent d'en comprendre le « pourquoi ».

 

MAIS REVENONS À LA LECTURE 

 

Les Brumes corses vous attendent, et nous vous parions une bonne tranche de figatelli quecette lecture, en OLNI ou en livre-papier, vous amènera à mieux comprendre, et à aimer notre île de beauté.

 

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  Olni numérique 4,85 €

 

  Livre-papier (éditions Scalea)

  13,30 € (déduction de 5% faite, frais de port en sus)

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 15:28

 

 

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Il vous reste jusqu'au 19 février pour parcourir l'exposition sur Casanova qui se tient à la bibliothèque parisienne François Mitterrand. Il vous reste... un certain temps pour vous lancer dans les quelque 3700 pages du manucrit de Casanova qui a pour titre Histoire de ma vie. Il est possible que vous ne puissiez en profiter.

 

Mais même si vous le pouvez, si vous voulez néanmoins connaître vraiment ce personnage extravagant, séduisant – vous le saviez sans doute – joueur, fripon, galant, espion, créateur de la loterie royale, gastronome, fin connaisseur des cours européennes... et de diverses arrière-cours, et de surcroît, excellent écrivain, si encore la pesanteur d'un travail d'historien compassé vous rebute, si vous préférez un conteur délicat, qui vous guide de citations en anecdotes, d'un coup de patte adroit, teinté d'un brin d'espièglerie, qui vous fait rêver, et qui, l'air de rien, vous offre d'accompagner le héros vénitien dans ses folles cascades, alors... alors... le Casanova de Daniel des Brosses est l'ouvrage que vous devez – oui que vous devez – lire.

 

Casanova, le diable amoureux, le dieu du verbe, pour reprendre le sous-titre de l'auteur, et pour vous mettre l'eau à la bouche.

 

Lettropolis vous le présente depuis aujourd'hui. Mais attention, une fois les premières lignes dégustées, vous en redemanderez... et vous ne le regretterez pas.

 

Avanti !

Couverture-copie-9

 

Un Olni de Lettropolis

494 pages, 4,85 €

 

 

 

Avec les compliments de Lettropolis : l’édition de livres numériques appelés OLNIs®

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:08

 

Le poète Daniel Ancelet, dont j'ai déjà montré en ce blog matière à belle appréciation, donnera sous l'égide de l'Académie de la poésie française, une conférence sur Toulet



le mercredi 8 février à15h30

au François Coppée,

1 bd du Montparnasse,

75006 Paris,

métro DUROC



Gageons qu'il y sera question de rimes et contrerimes, puisque Paul-Jean Toulet fut le chantre de cette fantaisie si spéciale en poésie.



Alors, pour vous mettre en appétit de beauté, relisez la tendre romance sans musique (ainsi s'intitule cette section de Contrerimes) qui nous revient en mémoire :



Dans Arles, où sont les Alyscamps,

Quand l' ombre est rouge, sous les roses,

Et clair le temps,

 

Prends garde à la douceur des choses,

Lorsque tu sens battre sans cause

Ton cœur trop lourd ;

 

Et que se taisent les colombes :

Parle tout bas, si c' est d' amour,

Au bord des tombes.

 

 

Mais aussi sous d'autres couleurs :

 

Dessous le flamboyant qui couvre l'herbe nue

D'un dôme violet, où je vous vois encor

Fraîche comme l'eau vive en un brûlant décor,

Jeanne aux yeux ténébreux, qu'êtes-vous devenue ?


 

Avec les compliments de Lettropolis : l’édition de livres numériques appelés OLNIs®

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 07:11

 



Dans Lettropolis, notre rubrique « l'amitié des liens » vient de s'enrichir. Il vous suffira de vous diriger vers La Porte des poètes, dont le logo vous deviendra vite familier.

 

En cliquant dessus, vous atteindrez un lieu de poésie, où beaucoup de choses se passent – je veux dire où beaucoup de rêves s'échangent – et dont le maître artisan est Luis del Rio Donoso.

Retenez bien son nom, c'est un poète que l'Amérique du Sud nous a donné, à travers les ordalies de son pays, le Chili. Il est des épreuves qu'il faut savoir remercier, si dur soit leur passage.



Il est des vers qu'il faut oser inclure dans ses mémoires, par exemple, ceux-ci, extraits de « L'Inititation, » du recueil Le Tailleur de rêves :



Mes yeux regardent les ténèbres,

Dans l'eau turbulente du fleuve humain.

Suis-je l'aveugle du Christ ?

Le regard est l'histoire d'une sensation



Me souvenant des yeux d'Icare

Je vole et vole encore

Me poser en la fontaine

De l'éternelle sagesse



Au-delà de la mort

Brille la vie dans la lumière du temple.

 

Je disais donc, retenez bien son nom, vous le reverrez en nos pages.

Un peu de patience... et beaucoup de bonnes surprises.



Avec les compliments de Lettropolis : l’édition de livres numériques appelés OLNIs®

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 08:33

 

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Lettropolis en rugit de plaisir 

:  

Les Griffes du lion, de Georges CLÉMENT

apparaissent à notre catalogue.

 

Ce roman porte autant de nostalgie que d'espoir, en même temps qu'un regard lucide sur les grandes transformations civilisationnelles qui modelèrent les relations humaines entre la France et l'Afrique du Nord aux XIXeet XXesiècles.



Le lion, c'est Mansour, le dernier de son espèce à rôder dans la campagne d'Oran, et ce n'est pas un vain symbole pour cette ville dont le nom même évoque l'animal, dont la mairie s'orne de deux lions de bronze, et dont une montagne proche porte le nom.



Quelle sera sa fin ? – puisque même le roi des animaux doit subir la loi de la vie – c'est toute l'histoire. Mais pour en arriver là, des hommes et des femmes aiment, combattent, font assaut de courage, de dignité, dans les tourbillons de l'histoire et les drames qui les atteignent. Une foule de « petits héros » dont la grande Histoire se moque, alors qu'elle n'existerait pas sans eux, peuple ce roman. Nous y retrouverons en saga trois familles, dont certains personnages ont animé le roman précédent ( Un Zouave place Pigalle).



Sur cette terre de contrastes que fut l'Algérie, voici qu'apparaît un nouveau protagoniste, ce Bernard Giret, républicain acharné à imposer un progrès mal toléré par certains, à bousculer le temps, et finalement envoûté au point de jouer sa vie à la dernière chasse au lion.



Nul ne sait si « la misère serait moins pénible au soleil », mais les drames y sont plus éclatants, comme portés par des forces mystiques, qui magnifient les Hommes. Ce roman nous en apporte une peinture lumineuse. Mieux encore, il montre, contrairement à des clichés trop communs, que les personnages féminins – et ceci ne vaut pas que pour l'écriture – sont animés de forces qui transmettent la vie, non seulement par la commune naissance, mais par la naissance plus rare de la fierté, de la force, du courage.



Faut-il garder en soi l'esprit du lion, sa noblesse, ses griffes, dans un monde où les bêlements sont trop nombreux ? C'est tout le message des Griffes du lion de Georges Clément surLettropolis.



Couverture-copie-7

440 pages, 7,85 €

 

Avec les compliments de Lettropolis : l’édition de livres numériques appelés OLNIs®

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 13:03

 

L'article d'hier était long, peut-être aride pour certains, mais nécessaire. Le temps passé à le rédiger, à le lire, peut passer pour perdu... et je ne doute pas qu'il le soit pour... combien ? Effectivement l'abord philosophique nécessite une habituation, mais accessible à chacun une fois que le pli est pris.


Donc, la nécessité persiste, et les mêmes qui nous reprocheraient la longueur seraient les premiers à nous reprocher de ne pas avoir exposé – une fois de plus – la politique éditoriale de Lettropolis.


Alors, sans changer de sujet, passons à un autre point de vue : celui de la loi. Remettons en mémoire les ...

 

Apports de la loi du 27 mai 2008 en matière de discrimination

 

La nouvelle loi transpose cinq directives européennes communautaires relatives à l'égalité de traitement. Elle répond aux procédures de manquement engagées par la commission européenne contre la France pour ne pas avoir transposé ces textes dans les délais impartis.

Elle complète la transposition en droit français de la directive 2000-43 sur l'égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race, d'origine ethnique, et la directive 2000-73 sur l'égalité entre les hommes et femmes concernant l'accès à l'emploi, la formation, la promotion professionnelle et les conditions de travail.

La nouvelle loi définit les notions de discrimination directe et indirecte ainsi que l'ordre de pratiquer une discrimination et précise la notion de harcèlement.

 

La discrimination directe

La loi du 27 mai 2008 définit la discrimination directe comme la situation dans laquelle, « sur le fondement de son appartenance ou de sa non appartenance (vraie ou supposée) à une ethnie, à une race ou à une religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation sexuelle ou son sexe, une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable ».

La discrimination indirecte

Constitue une discrimination indirecte, une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence mais susceptible d'entraîner, pour l'un des motifs précités, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d'autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés.



Alors ? Alors ? Lettropolis applique et attend que la réciproque lui soit appliquée. Simplement.



Avec les compliments de Lettropolis : l’édition de livres numériques appelés OLNIs®

 

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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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