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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 19:36

 

Lorsque j'ai écrit récemment mon admiration de la formule employée par Philippe Basabose, dans sa note biographique destinée à sa présentation au comité de parrainage de LETTROPOLIS, j'ignorais que sa dernière citation émanait d'Aimé Césaire.

 

Par un retard de transmission numérique, son deuxième message qui précisait cette donnée fondamentale, me parvenait après que j'eusse publié mon article sur ce blog. Que faut-il en déduire? Tout d'abord que mon ignorance de certains beaux textes est clairement démontrée. Devrais-je m'en formaliser? Je crois que non, car ainsi nait l'espoir d'ouvrir de nombreuses portes sur la beauté qui n'est pas encore assez publiée. Au fond, si un nouveau Césaire frappait aux portes de LETTROPOLIS, celles-ci lui seraient ouvertes. Je parle bien sûr d'un pélerin du chemin qui mène de la beauté à la justice, et qui l'ensemence de ses textes.

 

Je veux dire aussi, que méconnaissant l'auteur de cette pensée, retransmise et adoptée par Philippe Basabose (et comme je le comprends) je me suis senti libre d'y porter clairement et librement mon adhésion totale.

 

En dépassant les noms cités ci-dessus, je porte l'attention sur la publicité parfois injustifiée qui mène à encenser un texte au seul mérite du nom de son auteur connu pour des raisons autres que littéraires, ou littérairement dépassées. Il existe des concours d'œnologie, dont le but consiste à découvrir les qualités et l'origine d'un vin dont on ne dévoile pas l'étiquette. Je serais curieux de faire passer un test équivalent à certains auteurs de "best-sellers'" que je préfère qualifier de bêtes de selles.

 

Quoi qu'il en soit, merci à Philippe et à ce retard de la transmission informatique qui m'a permis de livrer en toute innocence le fond de ma pensée littéraire et de la politique de LETTROPOLIS. Comprenne qui peut, comprenne qui veut.

 

 

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:59

 

LETTROPOLIS accueille en son comité de parrainage un personnage de valeur, un de plus. Philippe BASABOSE a la qualité littéraire requise pour nous accompagner et nous faire profiter de ses conseils. Mais il a la pudeur de s'effacer derrière la douceur de son regard. L'homme, de par son passé, a droit de parole et d'écrit.

 

Qui mieux est, en quelques lignes il affirme une pensée riche qui, j'en suis sûr, en surprendra plus d'un. En posant qu'"Aux portes de la Beauté, il compte continuer à veiller pour voir et faire poindre à l’horizon de l’humain le jour de la Justice", il réunit deux idéaux que l'on n'a pas l'habitude de chercher par les mêmes chemins. Et pourtant...

 

Bien entendu, je fais immédiatement litière du droit, cette construction anguleuse des hommes tentés par la quadrature du cercle qui n'a pas encore trouvé sa dérivée efficace.

 

Que l'on ose réfléchir un peu et nous trouverons le mot "harmonie" pour guide dans cette poursuite incessante de la justice et de la beauté. Il est possible que l'essence de l'harmonie soit si ténue, si fragile, si délicate, qu'elle n'apparaisse qu'aux esprits les mieux préparés, ou les mieux doués, l'un n'excluant pas l'autre. Et je n'entrerai pas ici dans le débat entre l'inné et l'acquis. Il est possible que nous appliquions des recettes, des formules, des improvisations, des données traditionnelles pour rechercher cet équilibre toujours menacé. Il est même possible que nous devions tenter d'harmoniser des contraires, accepter des modes étranges, renouveler notre regard, reconcevoir le préconçu.

 

Comment cela peut-il fonctionner, comment l'homme existe-t-il dans ces accords imprécis qui peuvent tourner au marchandage, ou pire encore? Telles sont les deux questions fondamentales que tout philosophe ne manquera pas de me poser, avec raison. Ma réponse pourrait être: "je ne sais pas, mais je sais reconnaître le contraire." Je crois vraiment à la valeur de cette réponse qui nous force à revenir en notre âme et conscience.

 

J'aime que ce Rwandais d'origine affirme avec sa douce force et sa douloureuse expérience ce condensé de vie que n'aurait renié aucun Grec de bonne volée philosophique, ni aucun de ces Indiens d'Amérique qui affirmaient avant toute intrusion en leurs terres: "que la beauté au-dessus de moi fasse que je marche".

 

Refusant tout idéalisme fanatique lié à une origine quelconque, mais rejetant tout angélisme lié aux mêmes critères, je crois en des hommes capables d'écrire et de vivre de telles phrases. Merci Philippe.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:54
LGM-POUR-CO.jpg

 

Depuis aujourd'hui, la pratique du téléchargement des OLNIs à lire est possible. Nous commençons par Le grand Meaulnes. Comme il appartient au domaine public, ce téléchargement est gratuit. Mais bien entendu, il a été retravaillé selon les critères de LETTROPOLIS, à savoir, une couverture renouvelée, titre et faux titre, licence CC, synopsis, sommaire.

 

Cet ouvrage fondamental de la littérature française est parfois considéré avec une condescendance hors de propos par certains esprits mal préparés. Raison de plus pour leur offrir une chance de le (re)découvrir.

 

Et puis, avec ce téléchargement gratuit, vous apprendrez sans risque le maniement de nos OLNIs. C'est finalement très simple: tous les détails sont sur le site, et en cas de besoin, vous nous contacterez. Une fonction "support" existe pour cela.

 

Pour accéder à la fonction de téléchargement, l'inscription avec renseignements des données nécessaires à la création de votre compte (elle aussi gratuite) est nécessaire: l'étape habituelle de tout site relationnel.

 

En découvrant le site vous remarquerez que certaines fonctions sont en préparation. Elles seront bientôt à votre disposition, et nous vous en avertirons.

 

En attendant, bonne lecture du Grand Meaulnes. D'autres suivront.

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 09:27

Il n'est pas de jour qu'on ne nous repasse jusqu'à l'écœurement le plat de la discrimination, à toutes les sauces, de la parité aux détails les plus intimes de la vie quotidienne, de haut en bas de la société, du bord des ruisseaux aux sommets de l'état. Alors il n'est pas de jour qu'il ne faille penser que la discrimination est méprisante, donc méprisable, et qu'en conséquence, la discrimination positive est positivement méprisante et méprisable.

 

Car la décision de remplacer la famille de pensée et de vie qui comprend les mots "choix, jugement, décision, adaptation, ressemblance, association, préférence, nécessité, goût, familiarité, entreprise, communauté, ensemble" par le mot "discrimination" chargé des affects négatifs imposés par le socialement correct est une discrimination de la pire espèce, uniquement dépassée par celle qui consiste à vouloir en renverser le sens en lui adjoignant l'adjectif "positif".

 

C'est certes de la communication de haute finasserie, mais c'est surtout de la manipulation par les pires sophistes que notre monde ait jamais connus.

 

Car c'est depuis le moment où le spermatozoïde le plus rapide, le mieux adapté pénètre l'ovule qui n'est pas si passif qu'on le croit, que la vraie discrimination est à l'œuvre, ou, plus clairement dit, le choix de vie. Or tout choix est un renoncement ou une mort partielle si je ne trahis pas quelques cours de philosophie, et plus simplement, l'expérience la plus commune, la mieux discriminante. Accepter la vie, ce n'est pas seulement sourire de béate satisfaction, mais c'est fondamentalement se nourrir de ses choix. Mal les diriger, c'est ne pas donner toutes ses chances à sa vie, en augmenter le risque de blessure, et en hâter la disparition.

 

Tous les règnes partagent à des degrés divers la pratique de la discrimination fondamentale qui est simplement le choix d'association nécessaire à la survie. La naissance du moindre minéral, l'éclosion de la fleur la plus timide, la survie du banal chat de gouttière, dépendent de leur capacité de choix, subi ou non. On a parlé de lutte pour la vie (struggle for life de nos amis anglophones). J'ose espérer que le genre humain se distingue par sa capacité à transformer la lutte pour la vie en une réelle discrimination pour la vie, c'est à dire à regrouper tous les critères du vrai "vivre ensemble".

 

Dans le domaine de la littérature, c'est ce que nous ferons à LETTROPOLIS. Il n'y aura pas de régime de parité obligatoire, de littérairement correct, même s'il doit y avoir, par "la force injuste de la loi" des contraintes que nous respecterons. Tels sont nos choix discriminants de survie dans un monde biaisé. La littérature est un monde suffisamment vaste et réel pour qu'y soient représentés tous les niveaux, de l'excellent à l'insipide, du sublime au vomitif. Avec nos critères discriminants, notre synthèse d'objectivité qui ne négligera pas notre subjectivité, nous nous en tiendrons à n'en favoriser qu'une partie. Devinez laquelle...puisque nous voulons écrire et lire ensemble.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:56

Si l'on doutait de la nécessité des mots, et spécifiquement des mots sur internet, on n'aurait qu'à se reporter parmi les informations du jour à celle de la guerre numérique qui oppose Google à la Chine.


Une censure institutionnelle était donc en place, validée par un accord préalable, pour protéger le pouvoir de Pékin des émergences des dissidents pro-thibétains sur la toile. Las, l'accord vole en éclats, par suite d'excès du dit pouvoir. Le Président Obama s'en mêle.


Que devons-nous en penser?


En dehors de toute interprétation politique, que les mots ont un sens et une force réelle. Plus encore, mieux encore lorsqu'ils sont tenus, organisés par une pensée vivante, libre.


À notre échelle, nous devons insister sur notre existence qui est plus qu'un droit , un devoir. C'est pourquoi OLNI et LETTROPOLIS poursuivent la route.


Et pour faire pendant à cette annonce, un texte nous est arrivé qui correspond exactement à ce que nous cherchons: vivacité du style, pugnacité du fond, correction générale du français dans une richesse enlevée, et hors des sentiers battus et rebattus. C'est une longue nouvelle, du style de celles que l'on souhaiterait lire plus souvent. Bravo Lisca!


Bien entendu, elle profite de notre offre spéciale de contrat d'édition sans bourser délier, comme annoncé lors de l'émission du 14 sur Radio Courtoisie. Vous la trouverez sur LETTROPOLIS dès que la mise en forme sera terminée.


Amis auteurs, lecteurs, visiteurs... Continuons!


 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 11:17

ACCUEIL-LETTROPOLIS.jpg


Le retour d'information est une politesse nécessaire au dialogue. Lorsqu'en plus l'informatique bien comprise se met au service de la littérature, cela donne les résultats suivants:

 

Après l'émission du 14 janvier sur Radio Courtoisie, avec Anne Brassié:

 

26 personnes ont visité le site de LETTROPOLIS

75 personnes ont visité le blog OLNI

235 pages ont été lues sur le blog OLNI

9 personnes ont lu La Visitation

1 personne a commenté l'intérêt de mettre en ligne des textes qu'il serait doublement impossible de trouver, ailleurs, et à ces prix très faibles.

 

Telles sont les données brutes qui sont plus que satisfaisantes. Permettez un petit sursaut de contentement partagé avec les autres fondateurs de notre site, dont vous trouvez les œuvres sur les liens de ce blog.

 

J'ajoute quelques commentaires dont j'exclus maintenant tout sentiment de fierté personnelle pour m'en tenir à mon expérience:

 

L'annonce d'un concept aussi nouveau qu'est celui de LETTROPOLIS pour un sujet qui n'est pas porté par une vague de consensus médiatique, par un média qui est lui-même quelque peu oublié de ses confrères aurait été largement non recommandée par un spécialiste officiel de la communication.

 

Je l'ai cependant voulu ainsi parce que je faisais confiance à la qualité de l'émission (à tous les sens du terme) ainsi qu'à celle des auditeurs, récepteurs de l'information. Cette attente de qualité n'a pas été déçue, bien au contraire. Et j'affirme la qualité personnelle de mes remerciements.

 

Je remercie aussi de leur écoute, ceux qui n'ont pas réagi ouvertement, "internètement" car chacun vit à son rythme et répond en son temps.

 

En allant plus loin, je suis prêt à comprendre ceux qui auraient, dès les premiers mots, tourné le bouton expression consacrée pour vaquer à d'autres occupations. Qui n'en a pas?


Quoi qu'il en soit nous poursuivons notre effort pour le plaisir commun et la joie de participer à la création de belle et bonne littérature, car, nonobstant ces remarques, les chiffres annoncés ci-dessus confirment pleinement le choix opéré, et proportionnellement, ne détonneraient pas dans l'univers lointain des "grands médias".

 

 

Mais pour préciser l'action:


Auteurs, lecteurs, visiteurs,

 

Visitez le site LETTROPOLIS pour vous y sentir à l'aise. Comme dans une ville que l'on découvre, il faut prendre ses repères. À chacun les siens.

 

Faites-nous part de vos remarques, suggestions, conseils, opinions diverses. Nous les prendrons en compte, même si nous aussi avons nos rythmes de travail et nos préoccupations.

 

Vous avez différents moyens de nous joindre:

 

- par courriel : direction@lettropolis.fr

 

- pour le blog OLNI: taper sur votre moteur de recherche OLNI GHISONI

 

- par correspondance classique: notre adresse est sur le site, dans le bandeau inférieur à la rubrique "mentions légales".

 

- et dernière minute sur Google, en tapant LETTROPOLIS dans la barre de recherche, car grâce à vos multiples connections, le référencement a été possible en un temps record.

 

Merci encore, sans oublier Jean-Pierre, deus ex machina, dont vous retrouverez les photos sur le blog Nature en images.

 

 

 

 

 

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 17:24


Le site LETTROPOLIS a donc vu le jour cette nuit, comme j'ose le dire en taquinant la langue française, et Anne Brassié, dans son émission littéraire sur Radio Courtoisie l'a annoncé avec chaleur.


Comme c'est un nouveau-né, il n'est pas encore référencé par les moteurs de recherche. Donc, inutile de le chercher par la barre de recherche de votre moteur préféré. Cela se fera dans quelques jours.


En attendant, voici comment faire:


POUR TROUVER LETTROPOLIS SUR INTERNET


taper www.lettropolis.fr dans la barre d'adresse:

c'est la barre blanche qui se trouve en haut de l'écran de votre moteur de recherche.

 

ou plus simplement: tapez sur le lien situé sur la page d'accueil de ce blog.


POUR NOUS CONTACTER


Notre adresse courriel est direction@lettropolis.fr que vous utiliserez avec votre messagerie.



Familiarisez-vous avec le site. Signalez un détail qui vous paraîtrait inadéquat.


Et n'oubliez, pas: c'est un nouveau-né. Il va grandir et corriger ses défauts de jeunesse. Nous l'éduquons en ce sens.


D'allieurs, Paris ne s'est pas fait en un jour et LETTROPOLIS entame sa carrière.


Bonnes visites.


Auteurs, lecteurs, visiteurs, nous vous accueillons.




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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 15:04
 

 

Préparé par l'émergence de ce blog

Annoncé par de nombreux articles

Attendu avec patience

Nécessaire par son esprit

 

Le site littéraire ouvrira demain ses portes de façon officielle.

 

Son nom? Son concept? Tant d'autres questions...

 

Je ménage et aménage la surprise, progressivement

 

Demain 14 janvier 2010 à 10h45 sur Radio Courtoisie,

dans l'émission d'Anne Brassié

les premiers renseignements

 

Pour écouter:

Sur internet: radiocourtoisie sur votre moteur de recherche

En FM et par satellite: autres renseignements sur l'image jointe

RC.gif

 

Merci de me rejoindre

Demain, après-demain, et après.

 

 

 

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  • Pierre-François GHISONI
  • la littérature en partage
L'homme avant les termites
L'idéal sans l'idéologie
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