Lorsque j'ai écrit récemment mon admiration de la formule employée par Philippe Basabose, dans sa note biographique destinée à sa présentation au comité de parrainage de LETTROPOLIS, j'ignorais que sa dernière citation émanait d'Aimé Césaire.
Par un retard de transmission numérique, son deuxième message qui précisait cette donnée fondamentale, me parvenait après que j'eusse publié mon article sur ce blog. Que faut-il en déduire? Tout d'abord que mon ignorance de certains beaux textes est clairement démontrée. Devrais-je m'en formaliser? Je crois que non, car ainsi nait l'espoir d'ouvrir de nombreuses portes sur la beauté qui n'est pas encore assez publiée. Au fond, si un nouveau Césaire frappait aux portes de LETTROPOLIS, celles-ci lui seraient ouvertes. Je parle bien sûr d'un pélerin du chemin qui mène de la beauté à la justice, et qui l'ensemence de ses textes.
Je veux dire aussi, que méconnaissant l'auteur de cette pensée, retransmise et adoptée par Philippe Basabose (et comme je le comprends) je me suis senti libre d'y porter clairement et librement mon adhésion totale.
En dépassant les noms cités ci-dessus, je porte l'attention sur la publicité parfois injustifiée qui mène à encenser un texte au seul mérite du nom de son auteur connu pour des raisons autres que littéraires, ou littérairement dépassées. Il existe des concours d'œnologie, dont le but consiste à découvrir les qualités et l'origine d'un vin dont on ne dévoile pas l'étiquette. Je serais curieux de faire passer un test équivalent à certains auteurs de "best-sellers'" que je préfère qualifier de bêtes de selles.
Quoi qu'il en soit, merci à Philippe et à ce retard de la transmission informatique qui m'a permis de livrer en toute innocence le fond de ma pensée littéraire et de la politique de LETTROPOLIS. Comprenne qui peut, comprenne qui veut.